Remorques de vélo et sièges de vélo pour enfant 

Faire du vélo avec votre enfant est un excellent moyen de se promener et de s’amuser en famille. Les remorques et les sièges de vélo pour enfant aident les parents à faire du vélo avec leur enfant en toute sécurité. 

Un siège de vélo est un siège spécial fixé au cadre du vélo. 

Une remorque de vélo est tirée derrière le vélo. 

Si vous essayez de choisir entre une remorque ou un siège de vélo, voici quelques éléments à prendre en considération : 

  • Une remorque de vélo est plus sécuritaire qu’un siège, puisqu’elle ne se renverse pas si le vélo tombe. 
  • Les sièges de vélo sont plus abordables que les remorques et nécessitent moins d’espace de rangement. 
  • Un enfant installé dans un siège peut tomber si le vélo tombe, s’il n’est pas bien attaché ou si le siège se détache. Un enfant qui tombe d’un vélo pour adulte chuterait d’environ un mètre (trois pieds), ce qui est suffisant pour causer de graves blessures. 
  • Vous devez être un cycliste aguerri et confiant pour utiliser un siège de vélo. 

Le saviez‑vous? 

Les remorques de vélo sont recommandées pour les enfants de 1 à 6 ans. Même si elles sont plus coûteuses que les sièges de vélo, de nombreux modèles de remorques peuvent aussi être utilisés comme poussette et certains peuvent même convenir à deux enfants. 

Remorques de vélo 

Un adulte sur un vélo avec une remorque bleue attachée à l’arrière

Les éléments à considérer dans le choix d’une remorque de vélo : 

  • Un attelage stabilisateur qui empêchera la remorque de se renverser si le vélo tombe. 
  • Une remorque qui convient aux enfants de différentes tailles. 
  • Une barre stabilisatrice pour empêcher les côtés de s’effondrer si la remorque se renverse. 
  • Un espace suffisant à la tête pour que l’enfant puisse porter un casque. 
  • Un harnais à cinq points. 
  • Un pare-soleil et une moustiquaire avant qui protègent l’enfant contre le soleil, les insectes, les cailloux et les débris. 
  • Des matériaux réfléchissants et de couleur vive. 
  • Un drapeau pour plus de visibilité. 

Conseils de sécurité 

  • Respectez les recommandations d’âge et les instructions du fabricant. 
  • Vous et votre enfant devez tous les deux porter un casque de vélo certifié, bien ajusté et attaché correctement
  • Devenez un cycliste confiant. Suivez un cours de sécurité à vélo et entraînez-vous souvent. 
  • Exercez-vous à tirer la remorque de vélo avant d’y promener votre enfant. 
  • Roulez sur les pistes cyclables et dans des zones de faible circulation. 
  • Prenez des virages larges pour donner assez de place à la remorque. 
  • Installez un drapeau orange vif à l’arrière de la remorque pour permettre aux automobilistes de voir que vous tirez une remorque. 
  • Bouclez le harnais ou les bretelles de sécurité pour maintenir votre enfant dans la remorque. 
  • Mettez toujours le rabat ou la moustiquaire pour protéger votre enfant contre la poussière et les débris. 
  • Interdisez à l’enfant de manger dans la remorque pendant que vous faites du vélo pour éviter qu’il s’étouffe. 

L’achat d’une remorque de vélo de seconde main peut être une option plus abordable. 

  • Amenez votre vélo pour vérifier si vous pouvez y attacher la remorque en toute sécurité. La forme du cadre de votre vélo et des disques de freins pourrait nuire. 
  • Vérifiez la présence d’usure. Les sangles et le tissu doivent être exempts de déchirure et d’usure. 
  • Assurez-vous que tout y est; les remorques doivent être munies d’un rabat ou d’une moustiquaire. L’installation d’un drapeau et de réflecteurs améliore votre visibilité. 

Le siège de vélo 

Un adulte et deux enfants sur des vélos; un enfant est assis dans un siège derrière l’adulte et l’enfant le plus vieux est debout à côté d’eux

Les éléments à considérer dans le choix d’un siège de vélo : 

  • Un repose-pied ou un protège-rayons pour protéger les pieds et les chevilles des rayons; 
  • Une ceinture de sécurité ou un harnais; 
  • Des réflecteurs; 
  • Un siège qui peut être fixé derrière la selle du vélo. 
  • Des selles de vélo qui se montent à l’avant sont offertes; toutefois, elles peuvent limiter la vue, la mobilité du guidon et la capacité à se pencher vers l’avant. Les cyclistes aguerris peuvent trouver ce style de siège plus confortable. 

Le saviez‑vous? 

Les vélos ne sont pas tous compatibles avec un siège de vélo. Consultez les instructions et assurez-vous que le siège que vous utilisez est installé correctement, ne bascule pas et reste bien en place sur le vélo. 

Conseils de sécurité : 

  • L’American Academy of Pediatrics recommande que l’enfant ait au moins 1 an avant d’être transporté dans un siège de vélo. 
  • Respectez les recommandations d’âge et les instructions du fabricant du siège. 
  • Le parent et l’enfant doivent tous les deux porter un casque de vélo certifié bien ajusté et bien attaché. 
  • Devenez un cycliste confiant. Suivez un cours de sécurité à vélo et entraînez-vous souvent. 
  • Ne laissez jamais votre enfant sans surveillance dans le siège de vélo. 
  • L’enfant devrait porter des vêtements ajustés sans cordon. Ne mettez pas de couvertures ni de jouets qui pourraient se coincer dans les rayons ou le système de changement de vitesse. 
  • Roulez sur les pistes cyclables planes et dans des zones de faible circulation. 

Référence 

Baby on Board:Keeping Safe on a Bike – American Academy of Pediatrics (en anglais seulement) 

La poussette de jogging

La poussette de jogging vous permet de faire du jogging ou de la course en poussant votre enfant.  Généralement, ces poussettes sont dotées de trois grandes roues afin de tourner plus facilement et d’une suspension plus robuste pour offrir à l’enfant une promenade paisible. Certaines poussettes de jogging se transforment aussi en remorque de vélo

Les parents doivent être conscients de quelques préoccupations exprimées au sujet de la poussette de jogging : 

  • Même si ce type de poussette est doté d’une meilleure suspension, il peut causer un mouvement brusque entraînant un choc sur le cou et la colonne vertébrale d’un jeune bébé. 
  • Le parent peut trébucher, faire basculer la poussette et faire tomber l’enfant. 
  • Bien que le parent soit en mesure de se réchauffer en faisant son jogging durant une journée fraîche, le bébé dans la poussette ne fait pas d’exercice et pourrait avoir froid. 

Les éléments à considérer dans le choix d’une poussette de jogging : 

  • un siège profond ayant un harnais à cinq points; 
  • trois grandes roues fixes; 
  • un frein à main et un frein à pied; 
  • une dragonne; 
  • un pare-soleil; 
  • un mécanisme de verrouillage pour empêcher que la poussette se replie soudainement; 
  • un appuie-tête; 
  • un siège inclinable. 

Lorsque vous faites du jogging : 

  • Entraînez-vous à courir avec la poussette avant d’y mettre votre bébé. Commencez par faire une marche vigoureuse et plus tard, faites une course. 
  • Évitez de courir à des températures extrêmes (très chaudes ou très froides). 
  • Portez de bonnes chaussures lorsque vous utilisez la poussette – ne portez jamais de patins à roues alignées. 
  • Faites du jogging sur une surface plane, loin de la circulation. 
  • Courez à un rythme qui vous permet de contrôler la poussette. 
  • Surveillez votre enfant en tout temps pendant qu’il est dans la poussette. 
  • Le casque n’est pas obligatoire pour les enfants en poussette de jogging. Toutefois, si votre enfant en porte un, assurez-vous que le dossier du siège ne l’oblige pas à pencher la tête vers l’avant

Conseils de sécurité 

  • Respectez les recommandations d’âge et les instructions du fabricant. 
  • Marchez avec la poussette jusqu’à ce que votre bébé ait au moins 6 mois. À partir de cet âge, vous pourrez faire du jogging ou courir. 
  • Utilisez une poussette de jogging pour faire du jogging ou de la course, et non une poussette normale à quatre roues qui n’est pas conçue pour ce genre d’activité. 
  • Bouclez toujours le harnais de sécurité de l’enfant. 
  • Utilisez la dragonne pour empêcher la poussette de s’éloigner de vous. 
  • Pour éviter de renverser la poussette, ne la surchargez pas et n’accrochez rien au dossier. 
  • Si vous asseoyez un nourrisson dans la poussette, n’y ajoutez pas de coussins, d’oreillers ou de couvertures, qui présentent tous un danger de suffocation. 

Garder votre bébé au frais en été 

Les bébés ont chaud beaucoup plus vite que les adultes. Ils dépendent de leurs fournisseurs de soins pour leur sécurité, car ils sont responsables de les habiller adéquatement, de maintenir leur hydratation et de les amener dans un endroit plus frais au besoin. Lorsqu’il fait chaud, votre bébé a besoin que vous l’allaitiez plus souvent. Un bébé nourri au biberon qui a moins de six mois pourrait avoir besoin de boire davantage de préparation pour nourrissons s’il a soif. Vous pouvez aussi offrir de petites gorgées d’eau à votre bébé au moyen d’une tasse, s’il a plus de six mois. 

Assurer le confort de votre bébé à l’intérieur 

Un bébé en cache-couche qui dort sur le dos
  • Habillez votre bébé avec un cache-couche et une couche ou seulement une couche. Les enfants plus âgés peuvent porter des vêtements amples, de couleur claire et en tissu perméable à l’air. 
  • Placez le berceau ou la bassinette dans la pièce la plus fraîche. 
  • Un ventilateur peut aider à rafraîchir la pièce. Toutefois, il ne devrait jamais envoyer l’air directement sur le bébé et devrait être placé hors de sa portée. 
  • Vaporisez de l’eau froide sur votre bébé à l’aide d’un vaporisateur ou servez-vous d’une débarbouillette d’eau fraîche pour le rafraîchir. 
  • Donnez un bain à votre bébé dans de l’eau fraîche pour le rafraîchir. Surveillez toujours votre enfant dans le bain. 
  • Si vous avez un système de climatisation, votre maison peut être suffisamment fraîche. 
  • Si la température ne vous cause pas d’inconfort, il en est probablement ainsi pour votre bébé. 

Assurer le confort de votre bébé à l’extérieur 

Éloignez-vous un moment de la chaleur en allant passer quelques heures dans un endroit où il fait plus frais. 

  • Quand vous allez dehors, recherchez les lieux ombragés et légèrement venteux. À l’ombre des arbres, la température peut-être de 5 °C ou 9 °F plus fraîche qu’ailleurs. 
  • Les bébés de moins de six mois ne doivent pas être directement exposés à la lumière du soleil, en particulier entre 10 h et 16 h lorsque les rayons du soleil sont les plus forts. 
  • Maintenez l’enfant à l’ombre et protégez-le du soleil en le coiffant d’un chapeau à large bord et perméable à l’air ou mettez-le sous un parasol. 
  • Si vous ne pouvez éviter le soleil, habillez votre bébé avec un haut à manches longues, un pantalon et un bonnet. 
  • Vous pouvez appliquer un écran solaire aux bébés de plus de six mois. Appliquez l’écran solaire sur les zones exposées, telles que le visage, les oreilles, le cou et le dos des mains. Réappliquez de l’écran solaire toutes les deux heures et après la baignade. 

Conseils de sécurité 

  • Ne laissez jamais un bébé ou un enfant à l’intérieur d’un véhicule. Se stationner à l’ombre, ouvrir une fenêtre ou faire fonctionner le système de climatisation ne maintiendra pas le véhicule à une température intérieure sécuritaire. 
  • Assurez-vous que le siège d’auto n’est pas trop chaud avant d’y asseoir votre bébé, en particulier les pièces métalliques qui peuvent devenir extrêmement chaudes. 
  • Si vous installez une tente pour bébé, assurez-vous que le côté du filet laisse bien passer l’air. Installez-la à l’ombre si possible. L’intérieur de ces articles peut devenir très chaud et vous devez en vérifier la température souvent, afin de vous assurer que le bébé n’aura pas trop chaud. 
  • Si vous recouvrez la poussette d’une couverture pour l’isoler du soleil, choisissez-en une qui soit légère et de couleur claire, faite d’un tissu perméable à l’air. Vérifiez souvent la température dans la poussette, afin de vous assurer que votre bébé n’a pas trop chaud. 
Un adulte tenant un bébé alors qu’il se trouve à l’extérieur

Votre bébé peut avoir trop chaud… 

  • s’il vous semble chaud au toucher (la nuque et l’abdomen); 
  • s’il transpire; 
  • s’il a de l’érythème calorique (petits boutons roses entourés d’une peau rose); 
  • s’il semble se sentir mal; 
  • s’il devient mou, faible ou moins actif; 
  • s’il est irritable; 
  • s’il semble avoir la peau sèche; 
  • s’il refuse de boire; 
  • s’il mouille moins de couches que d’habitude. 
Un enfant assis devant une grande fontaine

Si votre bébé a chaud… 

  • Allaitez-le plus souvent. 
  • Les bébés nourris au biberon peuvent avoir besoin de plus de préparation pour nourrissons 
  • Vous pouvez aussi offrir de petites gorgées d’eau à votre bébé au moyen d’une tasse, s’il a plus de six mois et mange des aliments solides. 
  • Emmenez-le dans un endroit plus frais. 

À propos des coups de chaleur 

Un coup de chaleur se produit lorsque le corps est trop chaud et perd trop d’eau. 

Un coup de chaleur peut endommager les organes du corps et causer la mort. C’est une urgence médicale. 

  • Consultez immédiatement un fournisseur de soins de santé. Appelez immédiatement le 911 ou le numéro de vos services d’urgence locaux, ou emmenez votre bébé à l’hôpital, au poste de soins infirmiers ou au centre de santé le plus proche. 
  • En attendant un traitement médical, emmenez votre bébé à l’ombre ou à l’intérieur et rafraîchissez-le au moyen de linges humides. 
  • Si votre bébé est conscient et capable d’avaler, essayez de l’allaiter ou de lui faire boire des liquides. 

Signes d’un coup de chaleur : 

  • hausse de la température du corps; 
  • moins d’urine que d’habitude; 
  • soif accrue (mais si votre bébé est affaibli, il se peut qu’il boive moins); 
  • bouche et yeux secs; 
  • mal de tête; 
  • crampes musculaires; 
  • somnolence; 
  • confusion; 
  • essoufflement; 
  • vomissements; 
  • coma (votre bébé ne se réveille pas quand on l’appelle ou le touche). 

Références 

S’occuper d’un enfant atteint de la coqueluche 

Qu’est-ce que la coqueluche? 

La coqueluche est une maladie causée par une bactérie (germes) appelée Bordetella pertussis qui s’infiltre dans le nez, la gorge et les poumons de votre enfant. La coqueluche est très grave pour les raisons suivantes : 

  • Elle provoque de longues quintes de toux qui peuvent empêcher les bébés et les enfants de manger, de boire ou même de respirer. 
  • Elle peut aussi entraîner une pneumonie, des lésions cérébrales, des convulsions et la mort, surtout chez les nourrissons. 
    • Environ un nourrisson sur 400 atteint de la coqueluche meurt en raison d’une pneumonie ou de lésions cérébrales. 
  • Un enfant peut être atteint de la coqueluche pendant deux à trois mois. 

Quels sont les symptômes de la coqueluche? 

Les symptômes apparaissent généralement 9 à 10 jours après l’infection et peuvent varier en fonction de l’âge. 

La coqueluche commence généralement comme un rhume avec un écoulement nasal, des yeux rouges et larmoyants, une légère fièvre et une toux. 

Après quelques jours, la toux peut s’aggraver et c’est là que commencent les quintes de toux accompagnées du son caractéristique. La toux est généralement intense pendant deux à trois semaines avant de commencer à s’atténuer. 

Votre enfant peut tousser au point de : 

  • vomir; 
  • avoir de la difficulté à respirer; 
  • s’affaiblir. 

Regardez la vidéo ci-dessous pour entendre le son ressemblant au chant du coq lorsque l’enfant tousse

Remarque : Le canal hôte peut proposer d’autres vidéos (p. ex. YouTube et Vimeo). Ces recommandations peuvent être basées sur votre historique de recherche et d’autres facteurs. Le gouvernement du Manitoba n’a aucun contrôle sur ces recommandations et n’est pas responsable du contenu présenté. 

Comment attrape-t-on la coqueluche? 

La coqueluche est très contagieuse. Elle se propage facilement par voie aérienne lorsqu’une personne atteinte éternue ou tousse près d’une autre. 

Comment puis-je protéger mon enfant? 

La meilleure façon de vous protéger, vous et votre enfant, est de recevoir un vaccin contre la coqueluche. 

Le saviez‑vous? 

Si votre enfant est exposé à la coqueluche et qu’il n’a jamais été vacciné ou que ses vaccins ne sont pas à jour, vous devriez le faire vacciner immédiatement. En effet, le vaccin pourrait réduire la gravité de la maladie. 

Que devrais-je faire si je pense que mon enfant a la coqueluche? 

Si vous pensez que votre enfant a attrapé la coqueluche, emmenez-le à l’un des endroits suivants :  

Si vous n’avez pas de fournisseur de soins de santé, l’outil Trouver un médecin peut vous être utile. 

Comment diagnostique-t-on la coqueluche? 

  • Pour diagnostiquer la coqueluche, votre fournisseur de soins de santé prendra un échantillon des sécrétions dans le nez de votre enfant afin de les faire examiner. 
  • Il communiquera avec vous si vous ou votre enfant obtenez un résultat positif au test de dépistage de la coqueluche et vous expliquera comment éviter d’exposer d’autres personnes. 

Comment traite-t-on la coqueluche? 

  • Un traitement avec des antibiotiques appropriés peut aider à réduire la durée des symptômes et à prévenir la propagation. 
  • Si des antibiotiques sont prescrits, votre enfant doit prendre son traitement jusqu’à la fin, même s’il se sent mieux. 

Dois-je garder mon enfant à la maison? 

  • Un enfant qui a la coqueluche est contagieux et doit recevoir des antibiotiques pendant cinq jours avant de pouvoir retourner à la garderie ou à l’école. 
  • Après avoir reçu des antibiotiques pendant cinq jours, il pourra y retourner s’il se sent assez bien. 
  • Évitez tout contact de votre enfant avec les nourrissons de moins d’un an, les femmes enceintes et les personnes non vaccinées jusqu’à ce qu’il ne soit plus considéré comme contagieux. 
  • Une infirmière de la santé publique communiquera avec vous si vous ou votre enfant obtenez un résultat positif au test de dépistage de la coqueluche et vous expliquera comment éviter d’exposer d’autres personnes. 

Conseils pour réconforter votre enfant : 

  • Gardez-le hydraté en lui offrant beaucoup de liquide ou en l’allaitant sur demande. 
  • Laissez-le se reposer. 
  • Si votre enfant a plus d’un an et n’y est pas allergique, offrez-lui du miel. 
  • Si votre enfant a une fièvre, habillez-le avec des vêtements légers et enlevez toutes les couvertures supplémentaires. 
  • Pour atténuer les douleurs causées par la fièvre et la maladie, il est possible de prendre de l’acétaminophène (TylenolMD, TempraMD) et de l’ibuprofène (AdvilMD, MotrinMD). 
    • La quantité à administrer dépend de l’âge et du poids de l’enfant. 
    • Suivez la posologie pour savoir en quelle quantité et à quelle fréquence administrer le médicament. 
    • Ne donnez à votre enfant aucun médicament auquel il est allergique. 

Conseils de sécurité 

Pour éviter d’administrer une trop grande dose à votre enfant : 

  • N’utilisez que la seringue de dosage ou le verre gradué qui accompagne le médicament. Les cuillères de cuisine ne sont pas toutes identiques et peuvent causer une surdose. 
  • Notez le moment de la prise du médicament et la quantité administrée. Conseil : Votre calendrier ou votre téléphone peut être utile pour cette tâche. 
  • Rédigez des instructions claires sur les médicaments de votre enfant à l’intention des autres personnes qui s’occupent de lui. (Nom du médicament, quantité et fréquence.) 

Pour la sécurité de vos enfants 

Choisissez le médicament approprié pour votre enfant 

  • Ne donnez pas de l’acide acétylsalicylique (AAS, AspirinMD) aux enfants. Ce dernier peut causer le syndrome de Reye, une maladie rare et dangereuse. 
  • Ne donnez pas d’ibuprofène (AdvilMD, MotrinMD) à votre enfant s’il est déshydraté, s’il vomit ou s’il a la diarrhée, car ce médicament peut endommager les reins. 
  • Ne donnez pas de médicaments en vente libre contre la toux et le rhume aux enfants de moins de six ans. 
  • Si votre enfant prend deux médicaments ou plus, consultez votre pharmacien pour vérifier si ce traitement est sécuritaire. 

Pour plus d’information, appelez votre pharmacien local ou Health Links – Info Santé au 204 788-8200 (Winnipeg) ou au 1 888 315-9257 (sans frais). 

Comment prévenir la propagation de la coqueluche? 

Quand obtenir des soins d’urgence 

Appelez le 911 ou le numéro de vos services d’urgence locaux : 

  • s’il a de grandes difficultés à respirer ou a le teint bleuâtre; 
  • si votre enfant a des convulsions; 
  • si vous ne parvenez pas à le réveiller; 

Rendez-vous au service d’urgence, au poste de soins infirmiers ou au centre de santé si votre enfant : 

  • tousse si fort et si longtemps qu’il ne peut pas respirer ou qu’il s’arrête de respirer; 
  • a eu des convulsions aujourd’hui (évanouissement et raideur ou mouvements saccadés); 
  • a de la difficulté à respirer et a une respiration sifflante. 

Références 

Ce que les pédiatres canadiens disent à propos de la vaccination de votre enfant 

La vaccination constitue le meilleur moyen de protéger votre enfant contre plusieurs maladies dangereuses. 

Les vaccins fonctionnent-ils vraiment? 

Oui. Toutes les maladies évitables par la vaccination ont régressé dans les pays dotés de programmes de vaccination efficaces. Les vaccins protègent les enfants qui sont immunisés et leurs proches en empêchant la propagation des maladies. Lorsque les taux de vaccination baissent, ces maladies peuvent revenir en force. Elles peuvent toutes causer des symptômes graves, des complications et des décès, malgré les meilleurs soins médicaux. Il n’existe pas de traitement pour guérir bon nombre de ces maladies. 

Les vaccins ont-ils des effets secondaires? 

Le risque de tomber malade à cause d’une maladie évitable par la vaccination est beaucoup plus grand que le risque très faible d’avoir un effet secondaire grave dû au vaccin lui-même. 

  • Certains enfants ressentiront une légère douleur et auront une rougeur à l’endroit où l’aiguille a pénétré dans le bras ou la jambe. 
  • Une légère fièvre est fréquente après la vaccination. 
  • Une fièvre associée à une éruption cutanée peut survenir après les vaccins RRO, RROV ou contre la varicelle. 
  • L’anxiété liée aux aiguilles peut provoquer des évanouissements, en particulier chez les enfants plus âgés et les adolescents. 
  • Les autres effets secondaires, y compris les réactions allergiques graves, sont très rares. 

Pourquoi mon bébé reçoit-il autant de vaccins en une seule visite? Les vaccins peuvent-ils épuiser le système immunitaire de mon enfant? 

Recevoir plusieurs vaccins en même temps permet de protéger votre enfant le plus rapidement possible au cours de ses premières années de vie, lorsqu’il est le plus susceptible de contracter des infections graves, en plus de réduire le nombre de rendez-vous et de périodes de douleur et d’inconfort, 

le tout sans épuiser le système immunitaire de votre enfant. Ce dernier répond déjà à un très grand nombre d’antigènes (protéines et sucres complexes) qui nous entourent quotidiennement. 

L’allaitement peut-il protéger mon bébé contre les infections? 

L’allaitement offre une certaine protection contre quelques infections, dont les otites et la diarrhée. Il ne s’agit pas d’un substitut aux infections évitables par la vaccination. 

L’innocuité des vaccins a-t-elle été correctement testée? 

Les vaccins font partie des produits médicaux les plus strictement réglementés au Canada. Avant qu’un vaccin ne soit approuvé, sa sécurité et son efficacité doivent être démontrées. Des contrôles, des tests, des prises de décision et des échanges de renseignements importants ont lieu en coulisses. Après l’approbation d’un vaccin, les autorités en matière de santé du Canada continuent d’en surveiller les effets secondaires. 

Renseignements sur la vaccination provenant d’Internet 

Internet contient beaucoup de renseignements sur les vaccins et les maladies évitables par la vaccination, mais il y a aussi de la mésinformation qui peut être préjudiciable si elle est utilisée pour prendre des décisions concernant la santé de votre enfant. Vous poser quelques questions clés peut vous aider à décider si vous pouvez faire confiance aux renseignements que vous trouvez en ligne. 

  • Qui gère le site Web? Cet organisme est-il digne de confiance? 
  • Que dit le site? Les affirmations semblent-elles raisonnables? 
  • Quand les renseignements ont-ils été publiés ou révisés? Sont-ils à jour? 
  • D’où viennent-ils? Sont-ils basés sur des recherches scientifiques? 
  • Le site est-il répertorié par l’Organisation mondiale de la Santé comme une ressource digne de confiance? 
  • Quels sont les signes indiquant que le point de vue d’un site Web n’est pas équilibré? 

Il est conseillé de discuter des renseignements que vous trouvez en ligne avec le médecin de votre enfant avant de prendre des décisions concernant sa santé. 

Reproduit avec l’autorisation de la Société canadienne de pédiatrie 

Références 

Qu’est-ce que le diastasis des grands droits? Puis-je tout de même faire de l’exercice? 

Le diastasis des grands droits est une séparation des muscles abdominaux assez courante. Il peut survenir à tout moment, mais généralement au cours du dernier trimestre et après l’accouchement. 

Quelles en sont les causes? 

Pendant la grossesse, votre abdomen grossit à mesure que le bébé se développe.  

Le taux d’hormone (relaxine) qui permet aux muscles de se détendre en vue de l’accouchement augmente. 

La bande de muscles qui maintient ensemble les côtés gauche et droit des muscles de votre abdomen s’appelle la ligne blanche. La relaxation des muscles et la pression due au grossissement de votre utérus rendent la ligne blanche plus souple et l’élargissent. C’est ce qu’on appelle le diastasis des grands droits. 

L’image ci-dessous montre des muscles abdominaux normaux et le diastasis des grands droits.

Une image mettant en apposition les muscles abdominaux « normaux » et le diastasis des grands droits. L’image de droite montre la séparation des muscles au milieu de l’abdomen

Comment savoir si je souffre de diastasis des grands droits? 

Vous pourriez remarquer une séparation, une crête ou une cavité au milieu de votre abdomen. Elle peut débuter juste sous le sternum et s’étendre jusqu’au-dessous du nombril. L’image ci-dessous montre une séparation importante. 

Photo d’un abdomen montrant la séparation des muscles abdominaux

Comment vérifier si vous avez un diastasis des grands droits? 

  • Allongez-vous sur le dos, repliez vos genoux et mettez vos pieds à plat sur le sol. 
  • Placez le bout de vos doigts juste en dessous de votre nombril. Votre paume devrait faire face à votre tête. 
  • Soulevez doucement votre tête et vos épaules du sol. 
  • Tentez de sentir l’éloignement de vos muscles abdominaux gauche et droit. 
  • Mesurez la distance de séparation avec la largeur de vos doigts. (Par exemple, une ou deux largeurs de doigt) 
  • Un écart de plus de deux largeurs de doigts et demi est considéré comme important. 

Pourquoi est-ce important de traiter le diastasis des grands droits? 

Le diastasis des grands droits affaiblit votre paroi abdominale. Cette faiblesse peut affecter la force de vos muscles abdominaux et dorsaux, ce qui peut alors causer des douleurs lombaires. Il peut aussi affaiblir les muscles du plancher pelvien qui soutiennent votre vessie, votre rectum et votre utérus. 

Des muscles pelviens faibles pourraient causer : 

  • des fuites urinaires; 
  • des douleurs pendant les rapports sexuels; 
  • un prolapsus d’organe. 

Si vous pensez souffrir de diastasis des grands droits : 

  • Parlez-en à votre fournisseur de soins de santé. 
  • Parlez-en à un physiothérapeute (certains physiothérapeutes au Manitoba se spécialisent dans la santé pelvienne). 
    • Il peut vous donner des exercices spécifiques pour refermer cette séparation. 

Puis-je toujours faire de l’exercice? 

Oui, vous pouvez toujours faire de l’exercice! Cependant, les exercices qui poussent vos muscles stomacaux vers l’extérieur peuvent aggraver la séparation; il vaut mieux les éviter. Voici quelques exemples d’exercices à éviter : 

  • Exercices de renforcement abdominal, comme les flexions, les demi-redressements assis, les obliques, les redressements assis et le « vélo » 
  • Exercices d’étirement abdominal comme les poses de yoga : « pose de la vache », « pose du chien face vers le haut », tous les ponts et la « respiration ventrale » 
  • Soulever un objet plus lourd que votre bébé 

Bibliographie et liens 

Le sommeil et les nouveau-nés – Guide de survie pour les parents 

Il peut être très difficile de savoir quand et combien de temps votre bébé va dormir. Les jours et les nuits des nouveau-nés sont souvent intervertis. De la naissance à l’âge de quatre mois, votre bébé peut dormir jusqu’à 18 heures par jour, mais il se réveillera souvent pour boire. De nombreux parents se sentent fatigués parce que leur sommeil est interrompu par les repas nocturnes, les changements de couches et les moments de tendresse. 

Juste au moment où vous pensez que votre bébé prend ses habitudes de sommeil, il va : 

  • avoir une poussée de croissance et se réveiller pour boire plus souvent; 
  • apprendre une nouvelle compétence et être enthousiaste à l’idée de la mettre en pratique; 
  • commencer à faire ses dents, ce qui peut causer de la douleur et de l’irritation. 

Tous ces facteurs peuvent modifier les habitudes de sommeil de votre bébé et vous donner l’impression que cette période va durer éternellement. La bonne nouvelle, c’est que la plupart des bébés adoptent une routine de sommeil au bout de quelques mois. 

 Voici quelques conseils pour aider votre bébé à dormir 

  • Faites-lui faire des siestes pendant la journée. Un bébé trop fatigué peut avoir du mal à s’endormir la nuit. 
  • Couchez votre bébé dès qu’il semble fatigué (p. ex. il se frotte les yeux, bâille, regarde ailleurs, est agité, etc.). 
  • Créez une routine pour préparer votre bébé à dormir. Couchez-le à la même heure, au même endroit et avec les mêmes activités calmes « précédant le sommeil », comme le nourrir, le blottir contre soi, lui chanter des chansons et lui raconter des histoires. 
  • Maintenez la température de la pièce à un niveau confortable, ni trop chaud ni trop froid. 

Ces conseils, ainsi que le temps et la patience, aideront votre bébé à adopter une bonne routine de sommeil. Les parents doivent savoir que de nombreux livres et certaines entreprises font la promotion de « l’entraînement au sommeil ». Ces méthodes ne sont pas recommandées. Si votre bébé semble avoir beaucoup de mal à s’endormir, parlez-en à votre fournisseur de soins de santé. 

Pour d’autres conseils utiles, consultez : De saines habitudes de sommeil pour votre bébé et votre enfant – Soins de nos enfants 

Conseil pour les parents 

Reposez-vous pendant que votre bébé dort. Même si c’est peut-être difficile parce que vous avez beaucoup à faire, votre corps et votre esprit en ont besoin. 

Le saviez‑vous? 

L’une de vos plus importantes priorités est d’assurer la sécurité de votre bébé pendant son sommeil. En créant un espace de sommeil sécuritaire, vous réduisez le risque de syndrome de mort subite du nourrisson (SMSN).  

Pour plus de renseignements à ce sujet, lisez notre article Sommeil sécuritaire pour votre bébé

Références et ressources 

Qu’est-ce que l’heure du ventre? Pourquoi mon bébé devrait-il le faire?

Comme nouveau parent, vous avez sans doute entendu parler du fait que les bébés doivent être couchés sur le dos pour toutes leurs siestes et leurs nuits. Par contre, vous ne savez peut-être pas que vous devez aussi placer votre bébé sur le ventre tous les jours, pendant ses périodes d’éveil. Cela empêchera votre bébé d’avoir l’arrière de la tête aplati (ce qu’on appelle plagiocéphalie).

Les points mous de la tête de votre bébé

  • Le crâne des bébés est composé de plusieurs os qui protègent et appuient le cerveau. À la naissance, ces os ne sont pas solidement fixés, pour permettre à la tête du bébé de changer de forme pendant le passage dans le canal génital.
  • Les bébés naissent avec des endroits membraneux mous sur la tête (appelés fontanelles), pour permettre la croissance rapide de leur cerveau et de leur crâne.
  • Les bébés ont deux fontanelles principales :
    • une à l’arrière de la tête qui se referme généralement vers l’âge d’un ou deux mois;
    • une sur le dessus de la tête qui se referme généralement entre neuf et 18 mois.

Saviez-vous? 

  • Vous pourrez peut-être voir le pouls de votre bébé en observant la fontanelle sur le dessus de sa tête.
  • Si votre bébé est très déshydraté, la fontanelle sur le dessus de sa tête aura un aspect enfoncé.

Qu’est-ce qui cause des endroits aplatis?

  • Les muscles du cou des nouveau-nés sont faibles et les os de leur crâne ne sont pas fermement fixés les uns aux autres.
  • Lorsque votre bébé est allongé dans la même position trop longtemps, une pression est exercée sur ses os et provoque un aplatissement. Cela peut se produire lorsque le bébé dort dans la même position pendant des périodes prolongées, passe de longues périodes allongé sur le dos ou assis dans un siège de voiture.
  • Cette situation peut également commencer avant la naissance en raison de la position du bébé dans l’utérus.

A baby lying on their tummy, looking up at a stuffed giraffe.

Comment peut-on éviter l’aplatissement de la tête?

Pendant les périodes d’éveil :

  • Placez votre bébé sur le ventre plusieurs fois par jour pendant deux ou trois minutes, sous supervision. De nombreux bébés n’aiment pas le temps passé sur le ventre au début, mais finissent par l’apprécier quand ils deviennent plus forts. Vous pouvez commencer ceci dès votre retour à la maison après l’accouchement.
  • Rendez l’expérience amusante en vous couchant aussi pour jouer avec votre enfant à leur niveau.
  • Placez un jouet ou un miroir devant votre bébé.
  • À mesure que votre bébé s’habitue à passer du temps sur le ventre, prolongez l’expérience un peu chaque jour. N’hésitez pas à le faire plusieurs fois par jour.
  • Vous pouvez essayer de vous coucher sur le dos et de placer votre bébé à plat ventre sur vous; en vous faisant face, votre bébé sera encouragé à lever la tête pour vous voir.

Changements de position pendant la journée :

  • Essayez de porter votre bébé dans vos bras ou de le placer dans un porte-bébé plutôt que dans un fauteuil. Cela permet à votre bébé d’être près de vous et de regarder autour.
  • Essayez de placer votre bébé sur le côté lorsque vous jouez par terre. Vous pouvez placer une serviette enroulée derrière son dos pour le soutenir. Assurez-vous de changer de côté et de bien superviser.
  • Changez la hanche sur laquelle vous portez votre bébé pour l’encourager à regarder, à se tourner et à être en équilibre.

Lorsque votre bébé dort :

Placez toujours votre bébé sur le dos pour dormir. Votre bébé tournera naturellement la tête vers vous, alors changez le sens dans lequel vous le placez dans sa couchette. De cette manière, vous encouragerez votre bébé à tourner la tête dans différentes directions et éviterez que sa tête soit toujours posée du même côté.

Sur le ventre, votre bébé acquiert le contrôle de sa tête et renforce son tronc, ce qui l’aidera à se dresser sur ses bras et ses jambes pour éventuellement se retourner et marcher à quatre pattes. C’est un excellent moyen d’explorer et d’apprendre.

A baby doing tummy time while lying on an adult.

Que faire si mon bébé n’aime pas être sur le ventre?

  • Avant de commencer, assurez-vous que votre bébé n’a pas faim et n’est pas fatigué.
  • Essayez de placer votre bébé sur votre poitrine.
  • Tenez compagnie au bébé en vous allongeant au même niveau et en parlant.

Comment savoir si mon bébé a la tête aplatie?

  • Vous pourrez peut-être le voir.
  • Si vous constatez que votre bébé regarde toujours dans la même direction, vérifiez qu’un endroit de la tête ne commence pas à s’aplatir.
  • Votre fournisseur de soins de santé vérifiera pendant les visites médicales de votre bébé.
  • Si la situation vous préoccupe, demandez à votre infirmière de la santé publique ou à votre fournisseur de soins d’évaluer la tête et le cou de votre bébé.

Que puis-je faire si la tête de mon bébé est aplatie?

La plupart des zones aplaties peuvent être évitées, mais pas nécessairement toutes. Si votre fournisseur de soins remarque un endroit plat, il vérifiera les muscles du cou du bébé. Au besoin, votre bébé sera dirigé vers un service de physiothérapie. 

Référence :

Soins de nos enfants – La prévention de la tête plate chez les bébés qui dorment sur le dos

Les premiers mots : Guide à l’intention des parents 

Comme pour tous les stades de développement de l’enfant, celui du développement des capacités s’étend sur une certaine période. Ainsi, si votre enfant ne suit pas exactement chaque stade de développement, cela ne signifie pas nécessairement qu’il y a lieu de s’inquiéter. Toutefois, la décision d’attendre patiemment n’est pas nécessairement la meilleure, surtout quand on sait que l’intervention précoce peut avoir des effets positifs réels sur l’enfant. 

Lisa Fehr En tant qu’orthophoniste à l’Office régional de la santé de Winnipeg (ORSW), je dis souvent aux parents qu’on peut comparer l’acquisition du langage chez l’enfant à monter sur une échelle, que les deux se font un échelon à la fois. 

Dès sa naissance, les bébés réagissent aux sons. Vers quatre à six mois, ils commencent à roucouler ou “parler”, puis entre six à douze moins environ, à babiller. Normalement votre bébé devrait prononcer ses premiers mots entre douze et dix-huit mois environ. 

À mesure que votre enfant gravira les échelons, il acquerra du vocabulaire. Ainsi, vers l’âge de 18 à 24 mois, il devrait utiliser environ 50 mots seuls. Vers l’âge de 24 mois, les enfants commencent à composer des phrases de deux mots telles que « fini, Mama » (J’ai fini, Maman) ou « eau plait » (De l’eau, s’il te plaît). 

Il est tout à fait normal qu’un enfant de deux ans ne prononce pas clairement tous ses mots. Dès cet âge et jusqu’à trois ans, votre enfant se développera rapidement sur le plan des capacités langagières, tant dans son utilisation que dans l’acquisition de vocabulaire. À ce stade, vous vous demanderez probablement où il a appris certains mots. 

Vous devriez pouvoir comprendre 75 pour cent de ce que dit votre enfant de trois ans. Celui-ci devrait pouvoir produire de courts récits et utiliser des phrases de trois à quatre mots : « Moi aller au pac (parc) », « Tout fini manger guau (gruau) ». Ici encore, il est tout à fait acceptable que son langage ne soit pas encore parfait. 

Entre quatre à cinq ans, votre enfant assimilera de plus en plus de mots, d’idées et de concepts et devrait pouvoir s’exprimer avec des phrases de plus en plus longes et claires. Il devrait aussi pouvoir comprendre vos questions et vos directions et se faire comprendre la plupart du temps, même par des inconnus. Beaucoup d’échelons seront gravis en peu de temps. 

Voici quelques conseils pour aider votre enfant à développer ses capacités langagières : 

  1. Suivre les recommandations de la Société canadienne de pédiatrie relative au temps passé devant un écran (télévision, tablette, téléphone), c’est-à-dire aucune exposition pour les enfants de moins de deux ans et un maximum d’une heure par jour pour les enfants de deux à cinq ans. 
    • Comme pour les adultes, les enfants ne parlent pas beaucoup quand ils regardent un écran. Ces recommandations sont difficiles à suivre de nos jours mais les enfants apprennent à communiquer en jouant activement et en échangeant avec les gens et les objets qui les entourent. 
  2. Parlez fréquemment à votre enfant. Expliquez-lui ce que vous faites, ce que vous voyez, ce que vous entendez et où vous allez. Parlez tout au long de la journée. Utilisez un niveau de langue avec lequel vous êtres à l’aise. Donnez-lui le temps de réagir à ce que vous dites par des mots ou des actions. Que ce soit à l’heure des repas, du bain, du jeu, sur la route, sur le chemin ou au magasin, tous les moments sont propices à l’enseignement de nouveaux mots. 
  3. Initiez votre enfant à la lecture dès sa naissance. Profitez de la lecture pour vous rapprocher de lui. Ayez pour objectif de lui lire au moins un livre par jour. Allez à la bibliothèque. Prenez la liberté de ne pas finir un livre et le temps de regarder les images et de décrire les illustrations. Même si votre enfant ne s’intéresse qu’à une seule page, c’est déjà un bon départ et un bon moyen d’assimiler du vocabulaire et des concepts. Les histoires et les livres que vous partagez dans les premières années de la vie de votre enfant façonnent :  
    • sa compréhension du monde;  
    • son sens de l’humour, sa compassion et ses intérêts. 

Partager vos propres histoires, chansons et poèmes traditionnels dans votre langue maternelle aide vos enfants à comprendre votre culture et vos valeurs familiales. 

Le saviez vous?  

Si jamais vous avez l’impression que votre enfant est figé sur un échelon ou qu’il les descend plutôt que de les monter, ou si vous avez des préoccupations relatives à ses capacités langagières, n’hésitez pas à en parler à un spécialiste.  

Lisa Fehr est orthophoniste et chef des services cliniques au Centre d’accès centre-ville de l’Office régional de la santé de Winnipeg. Cet article a été publié pour la première fois dans le Winnipeg Free Press du vendredi 4 décembre 2018.