Qu’est-ce que la rougeole?

La rougeole est une infection respiratoire causée par un virus qui peut vous rendre très malade et qui se propage facilement, surtout par voie aérienne. Vous pouvez contracter la rougeole lorsqu’une personne atteinte de la rougeole tousse ou éternue et que des gouttelettes infectées sont pulvérisées dans votre nez ou votre bouche. Le virus peut survivre dans l’air pendant au moins une heure, ce qui signifie qu’une personne peut contracter la rougeole si elle se trouve dans la même pièce qu’une personne atteinte de la rougeole ou dans une pièce où se trouvait récemment une personne infectée.

Le saviez-vous?

Dans les cas graves, la rougeole peut provoquer un œdème cérébral, appelé encéphalite, qui peut entraîner des convulsions, des lésions cérébrales permanentes, une perte d’audition, voire la mort. La rougeole contractée pendant la grossesse a été associée à des avortements spontanés, à des accouchements prématurés et à un faible poids à la naissance.

Quels sont les symptômes de la rougeole?

  • La rougeole commence par une fièvre, des courbatures, un écoulement nasal, une toux sévère (souvent une bronchite, une infection des voies respiratoires) et d’importantes rougeurs oculaires. Vous pourriez penser qu’il s’agit d’un rhume. Les symptômes peuvent apparaître chez les personnes non immunisées de 7 à 21 jours après leur exposition au virus.
    Gros plan d’un adulte dont les yeux sont très rouges
  • En quelques jours, une éruption cutanée sous forme de plaques rouges apparaît sur le visage et la tête, puis s’étend au tronc, aux bras et aux jambes. Une lumière vive peut provoquer des douleurs oculaires.
    Un enfant blond allongé sur le côté dans son lit, son bras couvrant partiellement son visage. Des plaques rouges sont visibles sur son dos.
  • La rougeole pour causer une otite ou une pneumonie (une maladie grave entraînant des difficultés respiratoires).

Le saviez-vous?

La rougeole est très contagieuse sur une période allant de quatre jours avant à quatre jours après l’apparition de l’éruption cutanée. C’est pourquoi vous devez rester chez vous si vous savez que vous avez été en contact avec une personne atteinte de la rougeole.

Qui est le plus susceptible de tomber gravement malade à cause de la rougeole?

  • Nourrissons et jeunes enfants
  • Personnes enceintes
  • Personnes ayant un système immunitaire affaibli

Que devez-vous faire si vous ou votre enfant présentez des symptômes ou si vous pensez que vous ou votre enfant avez été en contact avec une personne atteinte de la rougeole?

Évitez les contacts avec d’autres personnes. Restez à la maison et n’allez pas au travail, à l’école ou à la garderie. Appelez votre fournisseur de soins de santé ou votre bureau local de la santé publique pour obtenir des conseils. Si vous vous rendez dans un cabinet médical ou un hôpital, informez la personne à l’accueil que vous pensez avoir la rougeole et suivez ses instructions. Pour éviter la propagation de la rougeole, vous ne devriez pas attendre dans la même salle d’attente que les autres personnes.

Comment puis-je me protéger?

Il n’existe aucun traitement contre la rougeole. Vous pouvez vous protéger en vous assurant d’avoir reçu votre vaccin. Le vaccin est offert gratuitement dans le cadre du calendrier des vaccinations recommandées du Manitoba et aux personnes qui répondent aux critères d’admissibilité du Manitoba. Si vous ou votre enfant êtes admissibles au vaccin contre la rougeole, les oreillons et la rubéole (ROR) ou au vaccin combiné contre la rougeole, la rubéole, les oreillons et la varicelle (RROV), vous pouvez prendre un rendez-vous auprès de votre fournisseur de soins de santé ou votre bureau local de la santé publique. Une liste des bureaux de la santé publique du Manitoba est accessible ici.

Veuillez noter que les pharmaciens n’administrent pas les vaccins RRO ou RROV financés par l’État. Pour obtenir des renseignements généraux sur la santé, vous pouvez également appeler Health Links – Info Santé au 204 788-8200 ou au numéro sans frais 1 888 315-9257.

Le saviez-vous?

Si vous n’êtes pas entièrement vacciné contre la rougeole, si vous êtes enceinte ou si votre système immunitaire est affaibli et que vous avez été exposé au virus, appelez immédiatement votre fournisseur de soins de santé. Selon le moment où l’exposition a eu lieu, vous pourriez recevoir un traitement préventif contre la rougeole qui pourra vous protéger contre l’infection ou atténuer la gravité de vos symptômes.

Autres façons de prévenir la transmission du virus

  • Se laver fréquemment les mains
  • Se couvrir le nez et la bouche lorsqu’on éternue ou tousse
  • Éviter de partager des objets personnels tels que des bouteilles d’eau, du baume à lèvres et des cigarettes.

Références

Vous croyez être enceinte? 

Si vous avez planifié votre grossesse, apprendre que vous êtes enceinte peut être une nouvelle excitante, mais peut aussi annoncer une période d’incertitude. Si votre grossesse n’était pas prévue, vous voudrez peut-être en savoir plus sur vos options. Dans les deux cas, vous êtes au bon endroit pour obtenir de l’information qui vous aidera à faire le meilleur choix pour votre expérience.

Menstruations sautées? Vous urinez plus que d’habitude? Seins sensibles? Fatigue et nausées? Vous croyez être enceinte? Le seul moyen d’en être certaine est le test de grossesse positif. Vous pouvez passer un test de grossesse à domicile ou demander à votre fournisseur de soins de santé de vous en faire subir un. 

Quand devrais-je passer un test de grossesse à domicile? 

Le test de grossesse à domicile donne le résultat le plus précis une semaine après le moment où vos menstruations étaient prévues.

Quand devrais-je demander des soins prénataux? 

L’obtention rapide de soins prénataux réguliers améliore la probabilité d’une grossesse saine. Appelez pour fixer un rendez-vous dès qu’il vous semble possible que vous soyez enceinte. Cliquez ici pour connaitre les options de soins prénataux réguliers à votre disposition au Manitoba. 

Signes et symptômes de la grossesse 

Avec cette grossesse, vous pourriez avoir tous les symptômes suivants ou certains seulement, voire aucun. Ils peuvent être légers ou intenses. Votre expérience pourrait différer de celles de vos amies ou des membres de votre famille. 

  • Menstruations retardées ou sautées : C’est le signe le plus courant de la grossesse. Vos menstruations cessent parce que votre corps produit des hormones qui stoppent l’ovulation et l’élimination de l’accumulation sur la paroi de l’utérus. 
  • Seins sensibles (gonflés) : Vos seins sont sensibles et douloureux. Ils peuvent commencer à grossir et vos aréoles (la région entourant le mamelon) peuvent aussi commencer à foncer et à grossir. À mesure que votre grossesse avance, votre taille de bonnet peut augmenter (en raison de la production accrue de fluides et de lait), tout comme votre taille de bande (vos côtes s’espacent pour faire de la place au bébé qui grandit). 
  • Envie d’urine plus fréquente : Peut être un des premiers signes de la grossesse. Votre corps produit plus de sang pour nourrir votre bébé qui croît. Cette augmentation des fluides vous fait uriner plus souvent. 
  • Nausées et vomissements : Ces symptômes courants du début de la grossesse sont causés par des changements dans vos hormones. On les appelle parfois nausées du matin, mais elles peuvent survenir à toute heure du jour. Pour obtenir des conseils qui vous aideront à composer avec ces nausées, lisez notre article Matinale la nausée? 
  • Fatigue : Les changements dans vos hormones de grossesse peuvent vous faire sentir extrêmement fatiguée pendant le premier trimestre. Les femmes récupèrent souvent leur énergie dans le deuxième trimestre, puis se sentent souvent plus mal et plus fatiguées à mesure que la date d’accouchement prévue approche. Cela s’explique par les changements dans les hormones de grossesse. 
  • Pertes de sang et crampes, surtout autour du moment où vous attendiez vos menstruations. 
  • Envies fortes ou dégouts intenses pour certains aliments. 

Il est très important de vous renseigner sur les choix les plus sains pour vous et votre bébé, que votre grossesse ait été planifiée ou imprévue. Si vous avez planifié votre grossesse, apprendre que vous êtes enceinte peut être une nouvelle excitante, mais peut aussi annoncer une période d’incertitude. Si votre grossesse n’était pas prévue, vous voudrez peut-être en savoir plus sur vos options. Dans les deux cas, vous êtes au bon endroit pour obtenir de l’information qui vous aidera à faire le meilleur choix pour votre expérience. 

Grossesse planifiée 

Vous pouvez commencer dès maintenant à prendre soin de votre bébé avant sa naissance : 

  • Choisissez de réduire ou d’éviter les substances comme le tabac, l’alcool et les drogues
  • Reposez-vous suffisamment. 
  • Faites des exercices. 
  • Mangez des aliments nutritifs. 
  • Prenez des vitamines prénatales

C’est le bon moment pour communiquer avec votre fournisseur de soins de santé

Grossesse imprévue 

Pour certaines personnes, la grossesse imprévue est un changement bienvenu dans les plans de vie. Pour d’autres, elle peut représenter un choc assez indésirable. Vous n’êtes pas seule, car de nombreuses grossesses ne sont pas planifiées. Pour obtenir du counseling, des soutiens et des renseignements supplémentaires en matière de grossesse, consultez la Women’s Health Clinic (en anglais seulement). 

Avortement 

Il peut être très difficile de prendre la décision de mettre fin à votre grossesse. L’avortement est sûr et légal au Canada. Vous n’avez pas besoin de la permission d’un parent ou d’un partenaire pour obtenir l’avortement. Parlez à votre fournisseur de soins de santé dès que possible pour vous informer sur le processus et sur la disponibilité des services d’avortement (en anglais seulement). Demandez de l’aide rapidement parce que l’avortement doit avoir lieu au début de la grossesse. 

Adoption 

Autre option à votre disposition : permettre à une autre famille d’adopter votre bébé. Visitez le site du gouvernement du Manitoba pour vous renseigner sur les options au Manitoba. 

Liens rapides : 

Autres sites Web 

L’activité physique pendant la grossesse – Ce qu’en disent les experts 

L’activité pendant la grossesse vous est bénéfique pour de nombreuses raisons. Si vous êtes en bonne santé et que vous étiez active avant de tomber enceinte, vous pouvez normalement maintenir ce mode de vie en toute sécurité. Veuillez cependant en parler avec votre fournisseur de soins de santé durant votre première visite prénatale pour vous en assurer. Il se pourrait que vous ayez à remplir le questionnaire Menez une vie plus active pendant la grossesse. 

Recommandations sur l’activité physique pendant la grossesse : 

  • Toutes les femmes enceintes devraient faire de l’activité physique tout au long de leur grossesse, à moins qu’elles aient des problèmes de santé particuliers ou des complications liées à la grossesse. 
  • Chaque semaine, essayez de faire de l’exercice d’intensité modérée pendant au moins 150 minutes pour profiter des bienfaits sur votre santé. C’est encore mieux si vous êtes active tous les jours. Tentez d’étaler vos 150 minutes d’activités physiques sur au moins trois jours par semaine. 
  • Pour profiter d’autres bienfaits pour la santé, vous pouvez faire ceci : 
    • Exercices aérobiques pour votre rythme cardiaque. 
    • Entraînement musculaire pour prévenir les douleurs lombaires et renforcer votre endurance en vue du travail et de l’accouchement. 
    • Yoga et étirements doux pour vous aider à respirer et à vous détendre, ce qui peut vous permettre de vous adapter aux efforts que demandent la grossesse, le travail, la naissance et la parentalité. 
    • Exercices de Kegel pour vous aider à renforcer les muscles qui soutiennent votre vessie, votre utérus et vos intestins. Lorsque vous renforcez ces muscles, vous apprenez à les détendre et à les contracter. Ces exercices vous aident à pousser pendant le travail et l’accouchement. Demandez des renseignements sur la façon de faire les exercices de Kegel à votre fournisseur de soins de santé ou à un physiothérapeute. 

Conseils de sécurité  

  • Évitez de vous allonger sur le dos lorsque vous faites de l’exercice. Cette position pourrait causer un essoufflement, une baisse de la tension artérielle et une diminution du flux sanguin vers votre cœur et votre bébé. Cela survient parce que votre abdomen repose sur vos intestins et les principaux vaisseaux sanguins (l’aorte et la veine cave). 
  • Si vous vous entraînez en vue d’une compétition ou si vous faites de l’exercice à un niveau supérieur aux recommandations, discutez de vos plans avec votre fournisseur de soins de santé. 
  • Hydratez-vous. Buvez de l’eau avant, pendant et après votre activité physique. 
  • Faites des exercices de réchauffement et de récupération. 

Cessez immédiatement toute activité physique et parlez-en à votre fournisseur de soins de santé dans les cas suivants : 

  • essoufflement excessif qui persiste même au repos; 
  • contractions utérines régulières et douloureuses; 
  • saignements vaginaux; 
  • perte vaginale persistante; 
  • étourdissement ou vertige qui persistent même au repos; 
  • importantes douleurs à la poitrine. 

Activités à éviter pendant la grossesse 

Certaines activités sont déconseillées ou nécessitent davantage de précautions pendant la grossesse, car elles pourraient vous exposer vous et votre bébé à un risque de blessure. Elles comprennent : 

  • les activités qui nécessitent des arrêts ou des changements de direction brusques; 
  • les sports de contact; 
  • faire de l’exercice lorsqu’il fait très chaud, surtout si l’humidité est élevée; 
  • la plongée en scaphandre autonome; 
  • l’activité physique en altitude. 

Le saviez‑vous? 

Votre centre d’équilibre change à mesure que votre bébé se développe. Ce changement peut entraîner un risque accru de chutes. 

L’exercice physique est-il sans danger pour toutes les femmes enceintes? 

Si vous étiez active avant votre grossesse, il n’y a aucune raison pour que vous ne le restiez pas. Toutes les femmes enceintes doivent tout de même consulter leur fournisseur de soins de santé avant de commencer un programme d’exercices. 

Si vous souffrez ou si vous avez souffert de l’une des affections ci-dessous, parlez à votre fournisseur de soins de santé des risques et des bienfaits d’une activité physique d’intensité modérée à vigoureuse. 

  • Perte de grossesse antérieure (fausses couches) 
  • Hypertension artérielle pendant la grossesse 
  • Accouchement prématuré 
  • Maladie cardiaque ou respiratoire légère/modérée 
  • Symptômes d’anémie 
  • Sous-alimentation 
  • Troubles de l’alimentation 
  • Vous attendez des jumeaux et êtes enceinte de plus de 28 semaines.

À quel moment faut-il éviter l’exercice? 

Pendant vos rendez-vous prénataux réguliers, votre fournisseur de soins de santé procédera à des examens et à des dépistages de routine. Si l’une de ces affections se manifeste, votre fournisseur de soins de santé discutera de votre plan de soins avec vous. 

Si l’une des situations suivantes survient, évitez de faire de l’exercice. 

  • Perte prématurée des eaux (ou) le travail commence avant 37 semaines de grossesse 
  • Saignements vaginaux 
  • Placenta prævia (lorsque le placenta couvre complètement ou partiellement le col de l’utérus) après 28 semaines de grossesse 
  • Hypertension artérielle due à la grossesse 
  • Béance du col utérin 
  • Fœtus de petite taille 
  • Grossesse multiple (triplets ou plus) 
  • Diabète de type I, hypertension artérielle ou maladie thyroïdienne non maîtrisés 
  • Autre trouble cardiovasculaire, respiratoire ou systémique grave 
  • Autres problèmes médicaux importants 

Bibliographie : 

Ressource : 

Conseils pour prévenir les chutes : Nouveau-nés et tout-petits 

Les chutes peuvent survenir en un instant. Heureusement, vous pouvez les prévenir si vous connaissez les risques auxquels votre enfant est exposé. 

Les nouveau-nés 

Saviez-vous que le fait d’être échappé est la cause la plus fréquente de blessure par chute chez les nouveau-nés?  

À l’hôpital 

  • Le personnel de l’hôpital vous aidera à trouver de nombreuses occasions de créer des liens avec votre bébé et de l’allaiter, tout en veillant à ce qu’il soit le plus en sécurité possible. 
  • Après l’accouchement, les nouveaux parents sont plus à risque d’échapper leur bébé en raison de l’épuisement ou de la prise d’analgésiques. Fatigués, ils peuvent s’endormir et échapper leur bébé pendant qu’ils le tiennent ou le nourrissent. 

Voici comment vous pouvez veiller à la sécurité de votre bébé à l’hôpital : 

  • couchez-le toujours sur le dos dans le berceau pour dormir; 
  • prévenez votre infirmière si vous souffrez de vertiges ou de somnolence; 
  • faites attention aux sols mouillés, aux éclaboussures ou aux équipements qui pourraient vous faire glisser ou tomber; 
  • ne portez pas le bébé dans vos bras lorsque vous êtes à l’extérieur de votre chambre; 
  • transportez-le toujours dans son berceau. Il s’agit d’une politique de l’hôpital. 

À la maison 

Souvent, les nouveaux parents sont très fatigués, exécutent plusieurs tâches à la fois et sont distraits. Voici comment vous pouvez veiller à la sécurité de votre bébé à la maison : 

  • Pour dormir : 
    • Couchez votre bébé sur le dos dans son berceau si vous vous sentez fatigué, afin de ne pas vous endormir avec lui dans les bras. 
    • Après avoir nourri votre bébé le soir, mettez-le dans son berceau avant de vous endormir. 
  • Dans la maison : 
    • Portez des chaussettes ou des chaussures antidérapantes pour éviter de glisser lorsque vous portez votre bébé. 
    • Soyez prudent lorsque vous montez les escaliers en tenant votre bébé. 
    • Un bébé mouillé est un bébé qui glisse, alors faites très attention à l’heure du bain
    • Si vous transportez votre nouveau-né dans un siège d’auto, assurez-vous que les sangles du harnais sont bien attachées. 
    • Si vous utilisez un porte-bébé, assurez-vous que votre enfant est soutenu et bien ajusté. Tenez fermement votre bébé avant de vous pencher. 
    • Lorsque vous ne tenez pas votre bébé dans vos bras, il est préférable de le placer dans un berceau, un lit de bébé, un parc ou sur le sol. Les bébés peuvent tomber d’un lit, d’un divan ou d’autres meubles. 

Prévenir les chutes au cours de la première année 

Gardez une longueur d’avance sur votre enfant pour assurer sa sécurité. 

Votre bébé grandit et se développe énormément au cours de la première année. Ses capacités changeront rapidement. Chaque nouveau mouvement peut s’accompagner de nouveaux risques. Lorsque votre enfant grandit et apprend à marcher, il est normal qu’il tombe. Mais les chutes d’une certaine hauteur peuvent entraîner des blessures. Par exemple, il peut tomber d’un meuble, débouler les escaliers ou passer par la fenêtre. 

 Votre bébé sera bientôt capable de… 

Pour assurer la sécurité de votre bébé… 

Se retourner 

Gardez toujours une main sur votre bébé lorsqu’il se trouve sur une table à langer, un divan, un lit ou toute autre surface surélevée. 

Se hisser debout 

Abaissez le matelas du berceau avant que le bébé n’apprenne à se lever en s’appuyant sur ses mains et ses genoux pour éviter qu’il tombe. 

Ramper 

Installez des barrières fixées au mur en haut de vos escaliers et des barrières fixées par pression au bas de vos escaliers. 

Lors de l’utilisation d’équipement pour bébé 

  • Utilisez toujours les sangles de sécurité sur les poussettes, les chaises pour bébés, les balançoires, les chaises hautes, les sièges d’appoint et les tables à langer. 
  • Évitez de placer votre enfant dans un siège gonflable, un porte-bébé ou un siège d’auto sur une table, un comptoir ou toute autre surface surélevée. 
  • Il n’est pas prudent de laisser un bébé sans surveillance dans un siège d’auto, un porte-bébé ou une poussette. Vous devriez retirer votre bébé du siège d’auto une fois que vous êtes arrivé à destination. Posez-le sur une surface de repos sécuritaire, comme un lit de bébé ou un berceau approuvés par Santé Canada, même s’il ne fait qu’une sieste. 
  • N’utilisez pas de marchette sur roues. Ce type de marchette est interdit au Canada parce que des bébés sont morts ou se sont gravement blessés en tombant de l’escalier alors qu’ils les utilisaient. 

Les tout-petits 

Les tout-petits apprennent par le jeu, l’exploration et l’imitation. Sensibilisez votre enfant à la sécurité, mais n’oubliez pas qu’il est encore en train d’apprendre et qu’il ne se souviendra pas toujours des règles à suivre. Il est très important de superviser votre enfant pour assurer sa sécurité. Offrez-lui un endroit sécuritaire pour apprendre, explorer ou essayer de nouvelles choses. Voici quelques conseils pour aider à prévenir les chutes les plus courantes chez les tout-petits. 

Votre tout-petit sera bientôt capable de… 

Pour assurer la sécurité de votre tout-petit… 

Grimper sur des tabourets, des chaises ou d’autres meubles 

  • Gardez les tiroirs fermés afin qu’ils ne puissent pas servir à grimper sur les comptoirs ou les meubles.
  • Éloignez les chaises, tabourets et autres meubles des fenêtres, des comptoirs et des armoires. 
  • Fixez les téléviseurs, les bibliothèques et les meubles au mur afin qu’ils ne basculent pas si votre enfant tente de les escalader. 

Grimper hors de son berceau 

Installez votre tout-petit dans un lit pour enfant ou sur un matelas au sol dès qu’il est capable de grimper hors de son berceau ou qu’il mesure plus de 90 cm (35 po). 

Grimper près des fenêtres et des balcons 

  • Verrouillez toutes les fenêtres situées à l’étage supérieur. Les moustiquaires ne protègent pas les jeunes enfants contre les chutes. 
  • Éloignez les meubles comme les tables à langer et les commodes des fenêtres, afin que les enfants n’y aient pas facilement accès. 
  • Veillez à la sécurité sur les balcons :
    • Surveillez toujours vos enfants. 
    • Verrouillez la porte menant au balcon lorsqu’il n’est pas utilisé. 
    • Déplacez les meubles de balcon qui pourraient être utilisés pour escalader le garde-corps.

Monter des marches 

  • Lorsque votre enfant est capable d’ouvrir la barrière de l’escalier ou de grimper par-dessus, enlevez-la. 
  • Apprenez-lui à monter et à descendre les escaliers à l’aide de la rampe. 

Monter sur les lits 

  • Ne laissez pas votre enfant seul sur le lit ou le divan. 
  • Les enfants de moins de six ans ne devraient pas dormir ou jouer sur le lit supérieur d’un lit superposé. 

Jouer 

  • Respectez les recommandations relatives à l’âge sur les équipements de jeu communautaires. 
  • Les enfants de moins de cinq ans ne devraient pas jouer sur des équipements situés à plus de 1,5 m (5 pi) du sol, sauf s’ils sont à votre portée. 
  • Toutes les structures de jeu surélevées doivent être installées sur une surface souple, comme du gravier, du sable ou des copeaux de bois. 
  • Votre enfant devrait porter un casque bien ajusté lorsqu’il fait de la luge, du patinage ou du tricycle, ou lorsqu’il est passager d’un porte-vélo ou d’une remorque pour vélo. 

Quel est le coût des préparations pour nourrissons au Manitoba?

Choisir comment nourrir son bébé est l’une des décisions importantes que vous devrez prendre en tant que parent. L’allaitement au sein ou à la poitrine est la méthode d’alimentation idéale pour les bébés, car le lait contient presque tous les nutriments dont ils ont besoin au cours des six premiers mois. Que vous nourrissiez le bébé au sein ou à la poitrine ou aux préparations pour nourrisson, la seule chose en plus dont votre bébé aura besoin est la vitamine D. Si vous envisagez de nourrir votre bébé avec des préparations pour nourrissons au cours de sa première année de vie, voici des renseignements concernant leurs coûts.

Coût d’une préparation pour nourrissons au Manitoba

Le tableau suivant présente le coût moyen pour nourrir un bébé aux préparations pendant un an au Manitoba en se basant sur les prix à l’été et à l’automne de 2023. Ces prix peuvent changer au fil du temps et ne comprennent pas le coût des biberons et d’autre matériel dont vous pourriez avoir besoin pour stériliser l’eau et faire les préparations.

Poudre

Concentré liquide

Prête à utiliser

1 939,70 $

2 098,42 $

5 685,20 $

Collecte de données : De juillet à octobre 2023 | Les montants sont basés sur une consommation moyenne de 750 ml de préparation par jour. Les coûts moyens ont été calculés à partir du prix des préparations de base dans la province. Nous avons recueilli ces données auprès d’au moins quatre détaillants dans chaque région sanitaire. Si vous optez pour des préparations en poudre contenant des oméga 3 et des probiotiques, le montant risque d’être plus élevé que celui calculé ici.

Quelle préparation choisir?

Il existe de nombreux types et de nombreuses marques de préparations pour nourrissons sur le marché. À moins d’indication contraire d’un fournisseur de soins de santé, le choix de la préparation sera fondé sur ce qui convient le mieux à votre situation.

Si vous décidez de nourrir votre bébé aux préparations pour nourrissons, une préparation prête à utiliser d’une marque générique lui sera donnée à l’hôpital. Vous n’êtes pas obligé de poursuivre avec cette marque ou ce type de préparation.

Les préparations en poudre sont généralement les plus abordables; toutefois, elles ne sont pas stériles. Les préparations prêtes à utiliser sont les plus chères. Pour en savoir plus sur les différents types de préparations et toute considération particulière, cliquez ici.

Les autres laits et les recettes maison ne sont pas recommandés

Le lait de vache, le lait de chèvre, les boissons végétales (p. ex., à base de soja, d’amande ou d’avoine), le lait évaporé, le lait condensé et les recettes maison ne doivent pas être utilisés pour remplacer les préparations commerciales. Ces produits ne contiennent pas les bonnes quantités de nutriments pour assurer la croissance et le développement sains de votre bébé.

Comment comparer le coût de différentes marques

Avec tant de choix, vous pouvez vous demander comment choisir ce que vous allez donner à votre bébé. Toutes les préparations pour nourrissons vendues dans des magasins canadiens sont réglementées par Santé Canada et doivent contenir les nutriments dont votre bébé a besoin pour grandir et se développer. Consultez la Regular Infant Formulas List (en anglais seulement) pour voir d’autres marques de préparations dans la même catégorie. Les marques maison sont habituellement moins chères. Si vous hésitez, consultez votre infirmière d’hygiène publique, sage-femme ou fournisseur de soins de santé.

La comparaison des prix de différentes marques et de différents formats de préparations peut ne pas être claire. Pour que les quantités soient comparables, vous pouvez calculer le nombre de biberons (ou portions) que chaque préparation vous permet d’obtenir. Ces renseignements sont parfois fournis sur l’étiquette de la préparation, mais pas toujours. Pour voir un exemple, consultez le tableau de comparaison des différents formats d’une même marque de préparation ci-dessous. Le format de biberon pour préparation prête à utiliser sert de comparatif dans le tableau suivant (8 oz/237 ml). Les nourrissons ne consommeront pas cette quantité.

Produit

Format du produit

Nombre de biberons de 237 ml (8 oz) obtenus avec ce produit

Prix du produit

Prix par biberon de 273 ml

Prête à utiliser

18 biberons de 237 ml (8 oz)

18 

75 $

4.17 $

Concentrée*

12 x 385 ml 

38 

72 $

1.89 $

En poudre**

550 g 

16 

44 $

2.75 $

En poudre**

663 g 

19 

44 $

2.31 $

En poudre**

992 g 

28 

61 $

2.17 $

*Préparation à base de concentré liquide : Préparée en ajoutant la même quantité d’eau et de préparation, selon les instructions du fabricant. **Une cuillère = 8,8 g. Une cuillère permet d’obtenir 60 ml de préparation. La taille de la cuillère varie selon la marque de la préparation. Il est important de toujours suivre les instructions du fabricant. N’ajoutez pas plus d’eau que nécessaire pour faire durer la préparation plus longtemps.

Conseils pour économiser

  • Lorsque vous comparez le prix des différentes préparations et marques, calculez le prix d’un produit par 100 millilitres ou par 100 grammes pour connaître l’option la moins chère. Certains magasins indiquent ce montant sur l’étiquette d’étagère ou sur leur site Web pour le magasinage en ligne.
  • Vérifiez les prix et surveillez les soldes dans les différents feuillets publicitaires des magasins ou sur les sites Web.
  • Optez pour les marques maison. Elles sont souvent moins chères que les grandes marques.
  • Utilisez les coupons offerts sur le site Web du fabricant de la préparation, dans les épiceries ou sur les applications de coupons.
  • Pensez à vous inscrire auprès des détaillants en ligne pour profiter de soldes sur les préparations.
  • Si vous trouvez une préparation qui convient à votre bébé, recherchez des formats plus gros ou en vrac; leur prix unitaire est souvent plus abordable que les petits contenants.

Pendant combien de temps devrais-je nourrir mon bébé aux préparations?

Vous devrez nourrir votre bébé aux préparations (et lui donner de la vitamine D) au cours des six premiers mois et, par la suite, pendant l’intégration progressive des aliments solides.

  • Les préparations pour nourrissons fournissent les nutriments nécessaires à la croissance et au développement de votre bébé au cours de sa première année de vie. Vous pouvez commencer par nourrir votre bébé au lait de vache homogénéisé (« entier ») contenant 3,25 % de matières grasses entre neuf et douze mois s’il a une alimentation variée et riche en fer. Le lait de vache ne remplace toutefois pas les préparations pour nourrissons.
  • Vous pouvez commencer la transition des préparations pour nourrissons au lait de vache homogénéisé vers l’âge de 12 mois.

Le saviez‑vous?

Les préparations pour bambins (ou étape 2) ne sont pas nécessaires.

Que faire si je n’ai pas les moyens de me procurer de préparation pour nourrissons?

Au Manitoba, les banques alimentaires peuvent fournir des préparations pour nourrissons si vous n’avez pas les moyens de vous en procurer pour nourrir votre bébé. Vous pouvez trouver une banque alimentaire dans la province sur le site Manitoba 211 (Manitoba [211.ca]) (en anglais seulement).

Faire vos déclarations de revenus peut aussi vous donner accès à des prestations gouvernementales comme l’allocation canadienne pour enfants. Consultez la page Faire une demande pour en savoir plus et présenter une demande.

Référence :

La nutrition du nourrisson né à terme et en santé : Recommandations pour l’enfant âgé de 6 à 24 mois – Canada.ca

Faites-vous une dépression post-partum?

Il n’est pas rare d’avoir besoin d’une période d’adaptation pendant que vous êtes enceinte ou lorsqu’un nouveau bébé arrive dans votre vie. Bien des parents s’attendent à être heureux à l’arrivée de leur nouveau bébé et sont surpris de se sentir tristes, anxieux, fâchés ou dépassés. La dépression et l’anxiété peuvent toucher n’importe quel nouveau parent et peuvent commencer pendant la grossesse ou à tout moment au cours de la première année de vie de votre bébé.

Si vous vivez un épisode de dépression post-partum ou d’anxiété, sachez qu’il existe de l’aide. Beaucoup de parents ne parlent pas de leurs sentiments de peur que les autres croient qu’ils sont incapables de s’occuper de leur bébé. Ce n’est pas de votre faute. Il y a de l’aide et de l’espoir.

Baby blues

Jusqu’à 75 % des gens qui accouchent ressentent les baby blues. Les baby blues sont causés par des changements hormonaux et par l’ajustement au fait de devenir parent. Les baby blues durent habituellement environ deux semaines. Les parents atteints des baby blues peuvent avoir des sautes d’humeur, s’inquiéter beaucoup, pleurer facilement, se sentir fatigués, dépassés ou irritables, et avoir de la difficulté à dormir.

Au-delà des baby blues

Bien des nouveaux parents sont déprimés ou anxieux. Toute personne qui élève un enfant peut être touchée par une telle condition. Souvent, vos proches peuvent remarquer des changements dans votre humeur et vous faire part de leurs préoccupations. Parfois, il est difficile de savoir si vos sentiments (p. ex., se sentir fatigué ou dépassé) sont des symptômes de dépression ou s’ils reflètent simplement une période d’adaptation courante au fait d’être parent. Il est important de reconnaître les signes tôt et d’en parler à un fournisseur de soins de santé pour obtenir le soutien et les soins dont vous pourriez avoir besoin.

Signes de dépression post-partum et d’anxiété

La dépression et l’anxiété ne se présentent pas de la même façon pour tout le monde. Parlez à votre fournisseur de soins de santé si vous manifestez les symptômes suivants :

Vos sentiments

Vos pensées

Votre énergie

Votre comportement

  • Vous vous sentez triste ou vide 
  • Vous vous sentez désespéré, anxieux, piégé, dépassé, nul ou hors de contrôle 
  • Vous vous sentez irritable ou fâché la plupart du temps 
  • Vous êtes incertain de la manière de vous occuper de votre bébé 
  • Vous avez de la difficulté à vous concentrer ou à prendre des décisions simples 
  • Vous ressentez peu ou pas d’intérêt ni de plaisir par rapport à votre bébé 
  • Vous éprouvez du ressentiment envers votre bébé 
  • Vous vous inquiétez à propos de la santé ou de la sécurité de votre bébé 
  • Vos pensées défilent ou sont répétitives 
  • Vos inquiétudes ou vos peurs ne s’atténuent pas 
  • Vous faites des crises de panique 
  • Vous êtes constamment fatigué, même après vous être reposé 
  • Vous avez de la difficulté à vous endormir 
  • Vous voulez tout le temps dormir 
  • Votre appétit ou votre poids change 
  • Vous avez de la difficulté à prendre soin de vous ou de votre bébé 
  • Vous n’êtes plus intéressé par les activités ou les relations qui vous procurent habituellement du plaisir 
  • Vous êtes incapable d’arrêter de pleurer 

La dépression post-partum peut être traitée

Si vous pensez vivre une dépression ou de l’anxiété, parlez à un fournisseur de soins de santé. Moins vous tardez à obtenir de l’aide, plus vous vous sentirez mieux rapidement. La thérapie, le counseling, les groupes de soutien ou les médicaments peuvent aider. Les traitements peuvent être différents pour chacune des familles. En plus d’un traitement, vous pouvez vous aider en prenant les mesures suivantes :

Être indulgent envers soi-même

  • Ne vous imposez pas de pression pour tout faire comme vous le faisiez avant
  • Faites ce que vous pouvez et laissez tomber le reste

Demander de l’aide

  • Acceptez l’aide offerte par les amis et les proches pour faire la lessive, cuisiner ou prendre soin du bébé pour que vous puissiez vous reposer ou sortir de la maison

Prendre soin de son corps

  • Reposez-vous lorsque c’est possible
  • Faites de l’activité physique
  • Mangez sainement
  • Évitez l’alcool

Prendre le temps de se ressourcer

  • Faites quelque chose qui vous fait plaisir
  • Ne vous isolez pas
  • Passez du temps avec votre partenaire, vos proches ou vos amis

Comment soutenir une personne atteinte de dépression post-partum

  • Si vous croyez qu’une personne de votre entourage, par exemple, votre partenaire ou une amie, vit un épisode de dépression post-partum ou d’anxiété, faites-lui part de vos préoccupations. Soyez à l’écoute et positif et évitez de l’humilier ou de la blesser.
  • Encouragez-la à consulter un fournisseur de soins de santé dès que possible et offrez de l’accompagner à ses rendez-vous.
  • Encouragez-la à parler de ce qu’elle ressent. Validez ses émotions et rassurez-la.
  • Demandez à ses proches et à sa famille de faire preuve de compréhension et de soutien.
  • Prenez soin du bébé pour qu’elle puisse se reposer.
  • Ayez un contact peau contre peau avec le bébé pour qu’elle puisse se reposer.
  • Aidez avec les tâches ménagères quotidiennes.

Il est possible de traiter la dépression post-partum et l’anxiété.

Si vous croyez être atteint de dépression post-partum ou d’anxiété, vous pouvez obtenir de l’aide aux endroits suivants :

  • Auprès de votre fournisseur de soins de santé, d’une infirmière d’hygiène publique, d’une sage-femme, d’une clinique ou d’un poste de soins infirmiers.
  • Si vous n’avez pas de fournisseur de soins de santé et souhaitez en avoir un, utilisez le site Web Trouvez un médecin ou composez le 1 866 690-8260.

Vous avez besoin d’aide immédiate?

Si vous vous sentez hors de contrôle, n’êtes pas capable de gérer la situation ou pensez à vous blesser ou à blesser votre bébé, vous vivez une crise médicale. Mettez votre bébé à un endroit sécuritaire, trouvez quelqu’un pour le surveiller et communiquez avec les organismes d’aide suivants :

Renseignements additionnels :

Sommeil sécuritaire pour votre bébé

Votre bébé passe beaucoup de temps à dormir. Il est donc important de lui créer un espace sécuritaire pour son sommeil.

C’est important, parce que les bébés sont sujets à la mort subite inattendue du nourrisson (auparavant appelée mort subite du nourrisson). 

Ce terme englobe les décès de toutes causes qui surviennent subitement pendant le sommeil d’un nourrisson. Il désigne autant les décès par suffocation (incapacité à respirer) ou strangulation (fermeture des voies respiratoires qui empêche bébé de respirer) que les décès de causes inconnues. 

Placez bébé sur le dos à chaque nuit ou sieste

Les nourrissons qui dorment sur le dos peuvent mieux respirer et sont moins à risque de s’étouffer ou de suffoquer (arrêter de respirer) que les nourrissons qui dorment sur le ventre ou sur le côté.

un bébé en combinaison pyjama blanche dort sur le dos, les bras et les jambes écartés. Il y a un crochet vert dans le coin supérieur gauche de l’image

un bébé en combinaison pyjama blanche dort sur le côté. Il y a un X rouge dans le coin supérieur gauche de l’image

Un bébé en combinaison pyjama blanche et bleue dort sur le ventre dans un lit d’enfant. Il y a un X rouge dans le coin supérieur gauche de l’image

Espace de sommeil sécuritaire chaque fois que bébé dort

Offrir un espace de sommeil sécuritaire à votre bébé chaque fois qu’il dort est la meilleure façon de le garder en sécurité et à l’aise.

de haut en bas : une main touche le matelas nu d’un lit d’enfant. Il n’y a pas de couvertures, de tour de lit, de jouets ou d’autres objets dans le lit d’enfant. L’image est encadrée d’une bordure verte et il y a un crochet vert dans le coin supérieur gauche.

Un lit d’enfant, un berceau ou un moïse sont des espaces de sommeil sécuritaires. Ils peuvent être achetés neufs ou usagés, pourvu qu’ils respectent les normes de Santé Canada.

Le matelas doit être :

  • ferme;
  • plat;
  • d’une taille appropriée pour un lit d’enfant, un berceau ou un moïse.
Un parent couché dans son lit regarde son enfant dormir et touche le moïse dans lequel il se trouve. Il n’y a aucun objet autour du bébé. L’image est encadrée d’une bordure verte et il y a un crochet vert dans le coin supérieur gauche.

Dormir dans la même pièce que votre bébé vous aide à répondre à ses besoins et à renforcer votre lien avec lui.

  • Placez le lit d’enfant dans votre chambre.
  • L’endroit le plus sécuritaire où dormir pour un bébé est un lit d’enfant, un berceau ou un moïse installé dans votre chambre pour les six premiers mois ou, idéalement, la première année.
Un bébé dort sur le dos dans un lit d’enfant au matelas bleu. Il n’y a pas de couvertures, de tour de lit ou d’autre objet dans le lit d’enfant. L’image est encadrée d’une bordure verte et il y a un crochet vert dans le coin supérieur gauche.

Évitez de lui donner trop chaud.

  • Habillez bébé d’un pyjama une pièce.
  • Utilisez une gigoteuse ou un sac de nuit pour le réchauffer.
  • Maintenez une température ambiante confortable, mais pas trop chaude.
  • La plupart des bébés ont trop chaud avec un bonnet.
  • Consultez les conseils de la section Emmaillotage plus sécuritaire.
Un bébé dort dans un lit d’enfant. Il y a une couverture et un jouet en peluche sur lui, et on voit un tour de lit en arrière-plan. L’image est encadrée d’une bordure rouge et il y a un X rouge dans le coin supérieur gauche.)

Bien qu’un lit d’enfant ait l’air plus réconfortant lorsqu’on y ajoute des articles, il est préférable pour bébé de dormir sans :

  • oreillers ou tour de lit;
  • biberon;
  • animaux ou jouets en peluche;
  • coussins de positionnement;
  • couvertures ou édredons mal ajustés.

De plus, bébé ne doit rien avoir autour du cou lorsqu’il dort, y compris tout bijou, collier de dentition, bavoir ou attache de suce.

Autres options de sommeil sécuritaire

L’endroit le plus sécuritaire où dormir pour un bébé est un lit d’enfant, un berceau ou un moïse. Les parcs ne répondent habituellement pas aux recommandations canadiennes pour un sommeil sécuritaire. Les moïses vendus avec un parc sont une option plus sécuritaire et moins coûteuse.

Les parents peuvent utiliser l’une des options suivantes comme espace de dodo temporaire. Parlez à votre fournisseur de soins de santé pour vous assurer que l’espace est le plus sécuritaire possible.

Dans tous les cas, les espaces de sommeil doivent être gardés :

  • sur le sol, pour éviter le risque de chute;
  • loin des plinthes chauffantes, des appareils de chauffage portatifs, des foyers, des poêles à bois, des fours et de toute autre source de chaleur;
  • loin des plinthes chauffantes, des appareils de chauffage portatifs, des foyers, des poêles à bois, des fours et de toute autre source de chaleur;

Demandez à une gardienne du savoir de vous conseiller sur l’utilisation sécuritaire de la planche porte-bébé et des sacs de mousse.

à gauche, un bébé est installé dans un sac coloré sur une planche porte-bébé. À droite, un nourrisson se trouve dans un sac de mousse rouge et blanc. Les deux images ont un crochet vert dans le coin supérieur gauche

Consultez cette vidéo sur le sommeil sécuritaire (en anglais) du Secrétariat à la santé et au développement social des Premières Nations du Manitoba.

Si vous n’avez pas de lit d’enfant, de berceau ou de moïse, vous pouvez créer un espace de sommeil sécuritaire pour votre bébé avec quelques articles ménagers très simples comme un tiroir (retiré de la commode), un panier, une boîte ou un bac (sans couvercle). Votre bébé peut dormir confortablement et en toute sécurité dans ces espaces de sommeil improvisés.

série de quatre images illustrant d’autres options de sommeil sécuritaires, soit un tiroir retiré de la commode, un panier, une boîte ou un carton, et un bac sans couvercle. On voit un nourrisson couché dans chaque image. Chacune d’entre elles est marquée d’un crochet vert en haut à gauche

Pour obtenir des conseils sur la création d’un espace de sommeil et d’un matelas temporaires, appelez votre fournisseur de soins de santé ou votre bureau de la santé publique ou consultez nos autres pages sur parentinginmanitoba.ca/fr.

Espaces de sommeil non sécuritaires

Rappelez-vous des essentiels!

Bébé doit dormir :

seul;
sur son dos;
dans un lit d’enfant (ou encore un berceau, un moïse ou tout autre espace de sommeil sécuritaire).

Il est important que bébé dorme toujours seul, sur le dos et dans un espace de sommeil sécuritaire, avec un matelas ferme et plat et des côtés qui l’empêchent de rouler ou de tomber.

Bébé doit dormir seul. Le partage de l’espace de sommeil, comme le lit, comporte des risques. Les adultes, les autres enfants et les animaux domestiques peuvent blesser accidentellement bébé ou rendre sa respiration difficile. Si vous estimez que le partage du lit est la solution idéale pour vous et votre bébé, consultez les conseils suivants pour le faire de façon sécuritaire.

Les bébés devraient toujours être placés sur le dos pour dormir. Ils pourraient avoir du mal à respirer s’ils sont placés sur le côté ou sur le ventre. Les surfaces inclinées (pas à plat) risquent de faire rouler bébé dans une position de sommeil non sécuritaire. Elles peuvent aussi faire en sorte que la tête de bébé s’affaisse vers l’avant, ce qui rendrait sa respiration difficile.

Les surfaces moelleuses n’offrent pas assez de soutien pour que bébé reste couché à plat, dans une position idéale pour bien respirer. Les matériaux mous, comme les couvertures, risquent de recouvrir le visage de bébé et de nuire à sa respiration.

Les surfaces comme les canapés ou les lits d’adulte risquent d’être trop molles pour que bébé garde une bonne position en dormant : il pourrait rouler ou tomber, se retrouver coincé entre le matelas et les coussins, ou avoir de la difficulté à respirer en raison de coussins ou de matériaux.

série de photos montrant des espaces de sommeil non sécuritaires pour les bébés, y compris sur des surfaces moelleuses comme un oreiller ou des couvertures pliées, sur un canapé, avec un coussin de positionnement ou un tour de lit, avec quelqu’un sur un canapé ou dans un fauteuil, dans un siège d’auto ou un porte-bébé, seul sur un lit d’adulte, dans un siège pour bébé, une balançoire ou une poussette, et sur des produits de sommeil inclinés [pas à plat], et avec quelqu’un sur un lit d’adulte ou un matelas. Toutes les images ont un X rouge dans le coin supérieur gauche
Les images marquées d’un X montrent des espaces de sommeil non sécuritaires. Il n’est pas sécuritaire de partager une surface de sommeil avec votre bébé.

Partage du lit plus sécuritaire

Il est plus sécuritaire pour les bébés de dormir dans leur propre espace, comme un lit d’enfant, un berceau ou un moïse.

Si vous n’en avez pas, communiquez avec votre fournisseur de soins de santé ou votre bureau de la santé publique pour qu’on vous aide à trouver une solution. Vous pouvez également créer un espace de sommeil sécuritaire au moyen d’articles ménagers communs (voir les conseils ci-haut).

Certaines familles choisissent de faire dormir leur bébé dans leur lit.

Consultez cette liste de vérification pour partager votre lit de façon plus sécuritaire.

  • Le bébé dort sur le dos, directement sur un matelas ferme. Les lits de type « cododo », les sièges d’auto ou les sièges pour bébé ne sont pas des espaces de sommeil sécuritaires.
  • Si les parents ont des cheveux longs, ils doivent être attachés et éloignés du visage de bébé.
  • La literie et les draps sont placés suffisamment bas pour qu’il n’y ait aucun risque qu’ils recouvrent le visage de bébé.
  • Le lit est éloigné du mur et des autres meubles pour que le bébé ne se retrouve pas coincé entre le lit et une surface dure.
  • Le bébé n’est pas emmailloté. Utilisez une gigoteuse au besoin.
  • Le bébé est placé du côté de l’un des parents. Les deux parents savent que le bébé est dans le lit. Le bébé n’est jamais entre deux adultes ni à côté d’autres enfants ou d’animaux domestiques.
  • Il n’y a pas d’articles de literie moelleux, comme des édredons ou des oreillers, à proximité de l’enfant.
  • La température de la chambre est fraîche et confortable afin que le bébé n’ait pas trop chaud.

un parent et un bébé sont couchés ensemble; l’adulte a les yeux fermés et ses cheveux longs sont attachés en queue de cheval. Le bébé a les yeux ouverts et il n’y a pas de draps, de couettes ou d’oreillers près de son visage

Quand ne pas partager son lit

Si votre bébé :

  • est né à moins de 37 semaines (prématuré);
  • était petit à la naissance (pesait moins de 2,5 kilos ou 5,5 livres);
  • est âgé de moins de 4 mois, lorsque le risque de suffocation et de mort subite et inattendue du nourrisson est le plus élevé.

Si vous ou votre partenaire :

  • fumez, s’il y a des fumeurs dans la maison ou si vous avez fumé pendant la grossesse;
  • êtes trop fatigué ou malade;
  • avez bu de l’alcool;
  • avez pris des médicaments ou des drogues qui causent de la somnolence;
  • êtes obèse.

Gigoteuses et vêtements de nuit

Il y a beaucoup de types d’emmailloteuses, de couvertures et de gigoteuses sur le marché. Assurez-vous de choisir la bonne taille pour bébé et de toujours suivre les instructions du fabricant.

Certains modèles offerts ne sont pas sécuritaires.

un bébé porte une gigoteuse blanche avec un motif d’ananas noirs; ses bras sont levés à la hauteur de ses oreilles

Optez pour les modèles qui :

  • sont bien ajustés sur la partie supérieure du corps de sorte que bébé ne puisse pas sortir du vêtement en gigotant;
  • ne sont pas serrés autour de la poitrine du bébé. Vous devriez pouvoir passer deux doigts entre la poitrine du bébé et le tissu;
  • sont lâches autour des hanches. Bébé doit être capable de plier et bouger ses jambes confortablement;
  • n’ont aucun bouton ou bouton-pression qui risquent de causer un étouffement;
  • respectent les exigences en matière d’inflammabilité pour les vêtements de nuit pour enfants.

N’oubliez pas que les vêtements d’extérieur ne sont pas conçus pour le sommeil. Les vêtements de jour ne le sont pas non plus : ils peuvent avoir des fermetures éclair, un capuchon ou des cordons qui ne conviennent pas pour dormir, ou encore être non conformes aux exigences de Santé Canada en matière d’inflammabilité.

La plupart des vêtements de nuit vendus au Canada sont sécuritaires. Toutefois, méfiez-vous des vêtements de nuit achetés à l’étranger, de seconde main ou faits à la main, de même que des vêtements de fantaisie (comme les costumes), car il se pourrait qu’ils soient faits de matériaux non conformes aux exigences canadiennes.

Emmaillotage plus sécuritaire

La plupart des bébés ont suffisamment chaud dans un pyjama une pièce ou, au besoin, enveloppés dans une gigoteuse ou une emmailloteuse. Les bébés emmaillotés pourraient avoir trop chaud. Il arrive également qu’une emmailloteuse se détache et couvre la bouche et le nez du bébé, ce qui rend sa respiration difficile.

Si vous choisissez d’emmailloter votre bébé, suivez les conseils suivants pour assurer sa sécurité.

Choisissez une emmailloteuse qui :

  • est fabriquée dans un tissu respirant comme le coton avec un tissage lâche. Évitez les couvertures lourdes;
  • n’a pas de cordons de serrage, de rubans, de cordes ou d’élastiques serrés;
  • n’a pas de boutons, de boutons-pression ou de décorations.
Un bébé sur un drap bleu, emmailloté dans une couverture blanche

Choisissez la technique d’emmaillotage adaptée à l’âge de votre bébé :

  • Pour les bébés plus jeunes (de la naissance à environ 3 mois), enroulez les bras dans la couverture, les coudes pliés et les mains près du menton.
  • Pour les bébés plus âgés (environ 3 à 6 mois et les bébés qui peuvent se retourner), laissez les bras libres.

Comment emmailloter bébé en toute sécurité

  • Étendez la couverture et pliez-en un coin. Déposez bébé sur la couverture.
Un bébé aux cheveux foncés dans une combinaison pyjama rose pâle sur une couverture jaune dont un coin est replié
  • Placez les mains de bébé ensemble sur sa poitrine. Enroulez un côté de la couverture sur les bras de bébé, puis rentrez-la sous lui.
Un bébé aux cheveux foncés dans une combinaison pyjama rose pâle sur une couverture jaune. Un adulte place les mains du bébé sur sa poitrine
  • Repliez le bas de la couverture vers le haut, en laissant de la place pour que les pieds de bébé puissent bouger.
Un bébé aux cheveux foncés dans une combinaison pyjama rose pâle sur une couverture jaune. Un adulte replie la couverture vers le haut
  • Repliez le deuxième côté de la couverture par-dessus bébé et rentrez l’extrémité sous lui.
Un bébé aux cheveux foncés est emmailloté dans une couverture jaune

Suivez les conseils suivants pour assurer la sécurité de bébé

  • Placez bébé sur le dos.
  • Ne le laissez pas avoir trop chaud.
  • Assurez-vous que la couverture ou l’emmailloteuse ne couvre pas son visage.
  • Gardez l’emmaillotement lâche à la hauteur des hanches et des jambes. Si les bébés ne peuvent pas plier les jambes et donner des coups de pied, il se pourrait que leurs hanches ne se développent pas normalement.
  • Une fois que bébé est capable de se retourner, arrêtez de l’emmailloter ou enveloppez-le en gardant ses bras libres.

Autres pratiques pouvant prévenir la mort subite inattendue du nourrisson

Envisagez l’allaitement pour protéger bébé

L’allaitement réduit les risques de mort subite inattendue du nourrisson. Le lait humain stimule le système immunitaire des nourrissons, favorise le développement de leur cerveau et les aide à se réveiller plus facilement

Un bébé en combinaison pyjama blanche est en train d’être allaité. Il y a un crochet vert dans le coin supérieur gauche de l’image

Une fois l’allaitement mis en place, envisagez d’utiliser une suce, qui peut réduire le risque de mort subite inattendue du nourrisson.

Or, l’allaitement n’est pas une option possible ou souhaitée par tout le monde. Si vous choisissez de ne pas allaiter, vous pouvez tout de même protéger votre bébé nourri au biberon en suivant tous les autres conseils de cet article.

Lorsque vous donnez le biberon, tenez toujours le biberon et votre bébé pour prévenir les étouffements. Peu importe la façon dont vous nourrissez votre bébé, assurez-vous de toujours le déposer ensuite dans un lit d’enfant, un berceau ou un moïse pour qu’il y dorme.

Offrez-lui un environnement sans fumée, avant et après sa naissance

L’exposition d’un bébé à la fumée augmente les risques de mort subite inattendue du nourrisson. La fumée de tabac contient plusieurs produits chimiques toxiques qui peuvent endommager les cellules du corps. Elle peut nuire au développement du cerveau et des poumons du nourrisson. Cela risque d’influencer sa façon de respirer et d’augmenter les risques de mort subite inattendue du nourrisson.

Une grossesse et un foyer sans fumée sont plus sécuritaires. Si vous ou les gens avec qui vous habitez fumez, faites-le à l’extérieur, puis lavez-vous les mains et changez de vêtements avant de tenir le bébé. Il est préférable d’éviter de consommer de l’alcool, du tabac, des produits de vapotage, du cannabis et d’autres drogues lorsque vous cherchez à commencer une grossesse et pendant la grossesse et l’allaitement.

Pour obtenir de l’aide afin de cesser ou réduire votre consommation de tabac, consultez le site de la Téléassistance pour fumeurs, appelez au 1 877 513-5333, consultez le site du programme Tobacco Has No Place Here (NUQUITS.CA) ou parlez à votre fournisseur de soins de santé.

Pour obtenir de l’aide avec d’autres substances, appelez la Manitoba Addictions Helpline au 1 855 662-6605.

Image d’une cigarette ordinaire et d’une cigarette électronique dans un cercle rouge traversé d’une barre oblique, accompagnée des mots « Défense de fumer et de vapoter

Pour de plus amples renseignements sur le sommeil sécuritaire, le partage du lit, l’emmaillotement, les gigoteuses et d’autres sujets liés à la santé et à la sécurité des enfants, communiquez avec votre fournisseur de soins primaires ou votre bureau de la santé publique, ou consultez nos autres articles sur parentinginmanitoba.ca/fr.

Consultez le site Web de Santé Canada pour connaître les articles pour bébés qui ont fait l’objet de rappels, y compris les vêtements de nuit, les lits d’enfant, les berceaux et les sièges d’auto. Visitez le canadiensensante.gc.ca.

Prévenir l’empoisonnement chez les jeunes enfants 

De nombreux articles présents dans nos maisons exposent les jeunes enfants à un risque d’empoisonnement. Les médicaments, les produits de nettoyage, les produits d’hygiène personnelle et certaines plantes d’intérieur peuvent être toxiques. Une toute petite quantité de produit toxique peut suffire à rendre votre enfant très malade. Pour lui, certains produits ménagers courants peuvent ressembler à des bonbons, du jus de fruits ou de la gomme à mâcher. 

Les parents devraient vérifier chaque pièce pour repérer les poisons potentiels. 

Remarque : Le canal hôte peut proposer d’autres vidéos (p. ex., YouTube et Vimeo). Ces recommandations peuvent être basées sur votre historique de recherche et d’autres facteurs. Le gouvernement du Manitoba n’a aucun contrôle sur ces recommandations et n’est pas responsable du contenu présenté. 

Gardez tous les poisons potentiels dans un endroit verrouillé en hauteur, hors de vue et hors de portée. 

À mesure que votre enfant grandit, il devient plus actif et peut plus facilement atteindre et ouvrir les armoires. 

Sécurisez votre maison en rangeant tous les poisons potentiels dans une armoire, un tiroir ou un placard en hauteur qui peut être verrouillé à l’aide d’une serrure (dont la clé est conservée dans un endroit caché) ou d’un loquet qui ne peut pas être ouvert par un enfant. 

Conservez les produits dans leur contenant d’origine et montrez aux enfants plus âgés les symboles de danger sur ceux-ci. 

Médicaments 

Conseils pour éviter l’empoisonnement causé par les médicaments : 

une trousse de premiers soins

Conservez les médicaments dans un endroit verrouillé et hors de vue afin que les enfants n’y aient pas accès. La meilleure option est une boîte fermée à clé, hors de la portée des enfants. 

Mettez également sous clé les médicaments munis d’un bouchon à l’épreuve des enfants, car certains d’entre eux peuvent l’enlever. 

Il est préférable d’utiliser le contenant d’origine, étiqueté, qui indique clairement ce qui se trouve à l’intérieur et qui contient les renseignements sur la posologie dont vous pourriez avoir besoin. 

N’appelez pas les médicaments ou les vitamines « bonbons ». 

Soyez particulièrement prudent avec les médicaments qui peuvent avoir bon goût pour votre enfant, comme les vitamines à mâcher et les sirops à saveur de fruits. Les enfants apprennent par le toucher, le goût et l’imitation. 

Lorsque vous donnez un médicament à votre enfant, vérifiez l’étiquette pour vous assurer de lui donner la bonne quantité. 

Conservez les produits dans leur contenant d’origine afin de vous souvenir du médicament et de la posologie. 

Ne laissez pas les sacs à main des visiteurs à la portée de votre enfant, car ils peuvent contenir des produits toxiques. 

Les visiteurs peuvent avoir avec eux des produits potentiellement toxiques, comme des médicaments, des vitamines, des produits cosmétiques ou des produits contenant du cannabis. 

Autres produits susceptibles de causer un empoisonnement : 

  • les vitamines; 
  • les produits d’entretien ménager et autres produits chimiques, comme l’eau de Javel; 
  • les détergents à lessive, y compris les dosettes à usage unique; 
    • Les dosettes de lessive peuvent ressembler à des bonbons et attirer les enfants, mais elles peuvent causer des brûlures et des maladies. Les détergents en poudre ou liquides sont plus sécuritaires. 
  • les produits de soins personnels, comme le rince-bouche ou le vernis à ongles, le dissolvant de vernis à ongles, le parfum et la lotion après-rasage; 
  • les produits pour la voiture, tels que l’antigel et le liquide lave-glace; 
  • l’alcool; 
  • la nicotine (cigarettes) et le liquide utilisé dans les cigarettes électroniques; 
  • le cannabis, y compris les produits comestibles à base de cannabis qui peuvent ressembler à une collation inoffensive pour votre enfant; 
  • les drogues illicites, comme les opioïdes; 
  • les pesticides; 
  • certaines plantes, comme le gui, les baies de houx et les poinsettias. 

Conseils pour prévenir l’empoisonnement par les plantes 

Bien que les jeux en plein air et l’apprentissage sur la croissance des plantes soient bénéfiques pour les enfants, certaines plantes peuvent être toxiques si elles sont mangées ou provoquer des irritations si elles sont touchées. 

  • Soyez au courant de toutes les plantes qui se trouvent à l’intérieur et autour de votre maison et de votre jardin. 
  • Étiquetez chaque plante de votre maison avec son nom exact (p. ex. « lys calla » et non seulement « lys »). 
  • Gardez toutes les plantes d’intérieur, les graines et les bulbes hors de la portée des enfants. 
  • Apprenez aux enfants à ne jamais mettre des feuilles, des fleurs, des graines, des noix, des champignons sauvages ou des baies dans leur bouche sans avoir d’abord consulté un adulte. 

Le saviez‑vous? 

Les centres antipoison du Canada ont reçu plus de 200 000 appels en 2023, dont 66 000 concernaient des enfants de moins de six ans. 

Il est conseillé de garder le numéro de votre centre antipoison à proximité ou dans votre téléphone. Enregistrez le numéro dans la liste des contacts de votre téléphone ou gardez-le dans un endroit visible, par exemple sur votre réfrigérateur. 

Si vous pensez que votre enfant a avalé quelque chose de toxique 

  • Gardez votre calme. 
  • Appelez le Centre anti-poison du Manitoba au 1 855 776-4766. 
  • En cas d’empoisonnement potentiel de votre enfant ou d’une autre personne de votre ménage, communiquez avec le Centre anti-poison du Manitoba. Si la personne perd connaissance ou a de la difficulté à respirer, composez le 911

Si votre enfant est éveillé et alerte, appelez le Centre anti-poison du Manitoba au 1 855 776-4766. Les intervenants d’urgence vous demanderont… 

  • l’âge et le poids de votre enfant; 
  • ce qui a été avalé (montrez-leur le contenant du médicament ou du poison, si possible); 
  • le moment où le poison a été avalé; 
  • l’adresse où l’empoisonnement s’est produit. 

Ressources 

Logo du Centre anti-poison du Manitoba. Tête de mort avec un combiné téléphonique sur fond vert

Pharyngite à streptocoque ou mal de gorge? 

Qu’est-ce que la pharyngite à streptocoque? 

La pharyngite à streptocoque est une infection de la gorge et des amygdales. Elle s’attrape à partir d’une bactérie (germe) appelée streptocoque du groupe A. Cette bactérie peut être à l’origine de nombreuses maladies, dont le mal de gorge, qui est le plus fréquent. On l’appelle également « pharyngite streptococcique ». 

Quelle est la différence entre un mal de gorge et une pharyngite à streptocoque?  

 Mal de gorge 

Pharyngite à streptocoque 

  • Plus souvent causé par un virus (rhume ou grippe) 
  • Gorge rouge 
  • Habituellement aucune tache blanche (sauf en cas de mononucléose)
  • Mal de gorge léger ou modéré 
  • Fièvre
  • Toux
  • Voic enrouée 
  • Yeux rouges
  • Écoulement nasal
  • Les antibiotiques ne sont pas efficaces ou nécessaires  
  • Causée par une bactérie (streptocoque du groupe A) 
  • Gorge rouge et amygdales enflées
  • Taches blanches ou pus sur les amygdales et petites taches rouges sur le palais 
  • Mal de gorge intense 
  • Difficulté à avaler 
  • Enflure des ganglions du cou 
  • Fièvre et frissons 
  • Maux de tête 
  • Maux d’estomac 
  • Nausées 
  • Possible éruption cutanée 
  • Le traitement aux antibiotiques atténue les symptômes 

Les complications possibles de la pharyngite à streptocoque comprennent : 

  • des infections de l’oreille; 
  • des infections des sinus; 
  • des abcès (poches de pus) dans les amygdales; 
  • des infections pulmonaires, sanguines ou cutanées; 
  • une scarlatine (pharyngite à streptocoque accompagnée d’une éruption cutanée sur le corps); 
  • une fièvre rhumatismale (douleur et enflure des articulations, risque de lésions cardiaques). 

Comment attrape-t-on une pharyngite à streptocoque? 

Les streptocoques se propagent d’une personne à une autre lorsque les germes s’introduisent par la bouche, le nez ou les yeux, par exemple par la toux, les éternuements, les baisers ou le contact prolongé avec une personne atteinte d’une pharyngite à streptocoque. 

Que devrais-je faire si je pense que mon enfant a une pharyngite à streptocoque? 

Si vous pensez que votre enfant a une pharyngite à streptocoque : 

Comment la pharyngite à streptocoque est-elle diagnostiquée? 

Pour diagnostiquer une pharyngite à streptocoque, votre fournisseur de soins de santé prendra un échantillon des sécrétions dans le nez de votre enfant afin de les faire examiner. 

Comment traite-t-on une pharyngite à streptocoque? 

  • Votre fournisseur de soins de santé prescrira des antibiotiques. 
  • Votre enfant devrait prendre son traitement jusqu’à la fin, même s’il se sent mieux. 

Pourquoi est-il important de traiter la pharyngite à streptocoque? 

Votre enfant guérira plus vite. Les symptômes disparaissent généralement entre un à trois jours après le début du traitement. Le traitement peut prévenir la transmission de la pharyngite à streptocoque aux amis et à la famille, ainsi que les complications graves. 

Conseils pour soulager votre enfant (dans le cas d’un mal de gorge ou d’une pharyngite à streptocoque) : 

  • Gardez-le hydraté en lui offrant beaucoup de liquide ou en l’allaitant sur demande. 
  • Faites-le gargariser avec de l’eau tiède salée. 
  • Laissez-le se reposer. 
  • Si votre enfant a une fièvre, habillez-le avec des vêtements légers et enlevez toutes les couvertures supplémentaires. 
  • Pour atténuer les douleurs causées par la fièvre et la maladie, il est possible de prendre de l’acétaminophène (TylenolMD, TempraMD) et de l’ibuprofène (AdvilMD, MotrinMD). 
    • La quantité à administrer dépend de l’âge et du poids de l’enfant. 
    • Suivez la posologie pour savoir en quelle quantité et à quelle fréquence administrer le médicament. 

Conseils de sécurité 

Pour éviter d’administrer une trop grande dose à votre enfant : 

  • N’utilisez que la seringue de dosage ou le verre gradué qui accompagne le médicament. Les cuillères de cuisine ne sont pas toutes identiques et peuvent causer une surdose. 
  • Prenez note du moment de la prise du médicament et de la quantité administrée. Conseil : Votre calendrier ou votre téléphone peut être utile pour cette tâche. 
  • Rédigez des instructions claires sur les médicaments de votre enfant à l’intention des autres personnes qui s’occupent de lui. (Nom du médicament, quantité et fréquence.) 

Pour la sécurité de vos enfants 

Rangez tous les médicaments après chaque utilisation même si vous en aurez besoin peu de temps après. Rangez-les hors de la vue et de la portée des enfants. 

Choisissez le médicament approprié pour votre enfant : 

  • Ne donnez pas de l’acide acétylsalicylique (AAS, AspirinMD) aux enfants. Ce dernier peut causer le syndrome de Reye, une maladie rare et dangereuse. 
  • Ne donnez pas d’ibuprofène à votre enfant s’il est déshydraté, s’il vomit ou s’il a la diarrhée, car ce médicament peut endommager les reins. 
  • Ne donnez pas de médicaments en vente libre contre la toux et le rhume aux enfants de moins de six ans. 
  • Si votre enfant prend deux médicaments ou plus, consultez votre pharmacien pour vérifier si ce traitement est sécuritaire. 

Dois-je garder mon enfant à la maison? 

  • Si votre enfant souffre d’une pharyngite à streptocoque, il est contagieux. Gardez-le à la maison jusqu’à ce qu’il ait pris ses antibiotiques pendant au moins une journée complète. 
  • S’il se sent toujours malade après un jour de traitement et ne peut pas participer aux activités, gardez-le à la maison. 

Comme prévenir la propagation de la pharyngite à streptocoque 

Vous avez encore des questions? 

Appelez Health Links – Info Santé (204 788-8200 ou 1 888 315-9257 sans frais). Vous pourrez parler avec une infirmière en tout temps dans plus de 100 langues pour répondre à toutes vos questions de santé et vous aider à trouver des services dans votre collectivité. 

Références :